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La startup toulousaine, fondée en 2017, ambitionne de révolutionner l’offre de revente de biens en fin de fiscalité.
Que faire du bien après la fin de la défiscalisation ? Sylvie Zanin et Pascal Berthomieu, anciens agents immobiliers, confrontés aux interrogations de leurs clients propriétaires-investisseurs en fin de fiscalité, décident de lancer la proptech Allora en 2017.
« Nous accompagnons les investisseurs qui ont acquis leur bien par la fiscalité, comme Robien, Sellier ou Pinel aujourd’hui. Le but premier n’est pas de vendre le bien, mais de savoir s’il est judicieux de le faire selon leurs attentes, » résume Pascal Berthomieu, PDG général d’une startup toulousaine.
Un volume d’affaires de 10 millions d’euros
Grâce à un audit complet, où l’on retrace tout l’historique du patrimoine du bien (location, copropriété, etc.), la start-up établit un rapport qui lui permet d’augmenter sa valeur en adaptant des solutions personnalisées, de location meublée à vendre..
« Au moment de la revente, ces biens sont majoritairement loués. Malheureusement, les agences immobilières préfèrent acquérir un bien vacant, qui sera plus facile à revendre. Pour nous, l’avantage, c’est qu’il soit occupé », rappelle Sylvie Zanin, patron de la startup, qui se veut une alternative aux agences immobilières traditionnelles.
Trois gammes
Comment? « Nous avons entièrement financé l’offre immobilière que nous proposons par l’intermédiaire de conseillers immobiliers. Ainsi, ils peuvent le louer à un nouvel investisseur en fonction du rendement, quelle que soit la situation géographique du client. C’est une offre purement financière, basée sur la prise en charge réelle de la propriété », ajoute Pascal Berthomieu.
La startup propose trois gammes d’investissement, selon les objectifs de l’investisseur, avec des rendements compris entre 4 % et 9 % :
• Dynamique (rendement brut entre 7 et 9 %) : prix d’achat attractif avec des appartements à haut rendement et risque de vacance locative.