Anna Roy à Dreux : « La grossesse, c’est une affaire de femmes et d’hommes »

De nombreux livres ont été publiés sur la grossesse, qu’apportez-vous de nouveau à ce sujet avec votre livre Je suis enceinte ? Mon style est complètement nouveau. J’avais déjà écrit un livre sur ce sujet, mais c’était plus général. Et j’ai toujours été très éduqué dans mes commentaires. Pour la première fois, je passe en revue tous les aspects et donne mon avis, qui est le résultat de toutes ces années passées avec des femmes, des couples. Dans ce livre, je m’explique comme je le fais avec les patients de mon cabinet. Je ne fais pas semblant d’être sérieux !

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Ce n’est pas que médical C’est la grossesse prise dans son ensemble, avec de nombreux problèmes mondains comme la vie de famille, le retour au travail, etc. Je voulais parler aux gens, pas montrer mes connaissances.

Est-ce un livre pour les femmes et les hommes ? Un enfant est fait en deux, du début à la fin. Ce qui arrive au corps et à la tête de son amant n’affecte que les hommes. De plus, mon livre donne de nombreux conseils aux parents pendant et après l’accouchement.

Quelle est la question la plus fréquemment posée qu’on vous pose le plus ? Les femmes me disent : « Vais-je réussir ? » Faut-il s’étonner à quel point les parents ou les femmes manquent de confiance en soi ? Cette question ne s’applique pas seulement au premier enfant. Mon travail est de redonner confiance à ceux qui vont adopter un enfant. En fait, les futurs parents savent beaucoup de choses. Après cela, il ne vous manque plus que des conseils et surtout de la confiance.

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Face au problème de la grossesse, quels conseils donnez-vous ? Une sage-femme ou un médecin doit être consulté dès que possible.

« Les femmes ne sont pas plus anxieuses. La seule différence, c’est qu’elles osent le dire »

L’approche de l’arrivée de l’enfant a-t-elle changé ? Les femmes n’ont plus à s’inquiéter de nos jours. La seule différence est qu’ils osent le dire. Quand on s’est un peu gratté avec nos grands-mères, elles nous ont finalement dit que ça s’était bien passé, mais elles étaient très inquiètes. Leur peur était le nombre de choses qui n’étaient pas dites. Elles étaient d’autant plus inquiètes qu’elles risquaient leur vie en accouchant.

Écrivaine, chroniqueuse à La maison des mères, France 2, animatrice du podcast maternité « Sage-Meuf », femme au foyer… Vous avez encore le temps d’exercer votre métier de sage-femme ? Il y a beaucoup de sages-femmes qui font un autre travail. Elles travaillent également à temps partiel comme femmes au foyer, professeures de yoga et chercheuses. Je suis sage-femme et écrivain de télévision. C’est la moitié de l’ancien temps.

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La profession de sage-femme est-elle une carrière à vie ? Cela relève presque de la métaphysique. Parce que je voulais être dans une étude qui combine la science avec quelque chose que nous ne comprenons pas, le mystère. Quand un enfant naît, on se demande parfois d’où il vient. La naissance est une chose merveilleuse.

« J’ai créé des liens d’amitié avec certaines de mes patientes. Même s’il n’y a pas d’amitié, on partage des choses très fortes. »

Maman de deux enfants, comment s’est passée votre grossesse ? J’avais une liste de questions pour ma sage-femme. Je détestais ma grossesse et j’adorais accoucher. En fait, ce n’est qu’un patient ordinaire, par son choix, ses trucs que je déteste. Je me bats de temps en temps avec mes enfants, et j’ai aussi de bons moments. Je suis comme toutes les femmes.

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Savez-vous combien d’enfants vous avez eus ? Des milliers d’entre eux. J’ai développé des amitiés avec certains de mes patients. Même si l’amitié n’est pas là, on partage des choses très fortes. Ce sont des liens spéciaux.

La dévotion est-elle une forme de « négociation » ? C’est très touchant, un grand moment de rencontre. Nous voyons les résultats que nous produisons chez les gens, pas pour contrôler mon image dans la société. C’est émouvant de voir l’effet qu’on a sur les gens. Ce sont des situations presque aussi étranges que celles vécues en salle d’accouchement. Nous sommes toujours proches les uns des autres.

C’est ma grossesse. Écrit par Anna Roy, avec Caroline Michel. L’iconoclaste. Prix ​​: 22,90 €. Lors de la présentation de La Rose des Vents, à Dreux, le samedi 1er octobre, de 15h à 18h.

Accouchement à domicile. « On ne prendra pas parti, aucune étude scientifique n’a été faite sur ce sujet en France, contrairement à d’autres pays comme l’Angleterre ou les Pays-Bas. On peut nier que ça réponde aux besoins des femmes. Je ne suis pas contre, sauf haut -Grossesse à risque, qui touche un petit nombre de patientes. »