Pour son site Ameli, l’assurance maladie privilégie l’utilisation de son chatbot conversationnel et interdit dans un premier temps d’envoyer un message à un conseiller.
Adhérer à l’assurance maladie relève parfois du parcours du combattant. Le service est même l’un des pires apprenants lorsqu’il s’agit de répondre aux appels, selon une enquête du magazine 60 Million Consumers, publiée jeudi.
Il est donc peut-être préférable d’envoyer un e-mail. Mais pour les personnes pressées ou pour les personnes peu habituées à la technologie, le site Ameli.fr, le portail de l’assurance maladie, peut vite virer au casse-tête. Si bon nombre d’étapes simples sont facilement accessibles depuis votre compte, cela se corse à mesure que le problème se complexifie un peu.
L’obstacle Amelibot
L’assureur-maladie privilégie son « robot » conversationnel, baptisé Amelibot, pour son site. Mais loin de l’efficacité de ChatGPT, l’outil présente rapidement ses limites. Quant à « l’espace de discussion », c’est-à-dire la messagerie, il ne permet pas d’envoyer un nouveau message, au grand dam des utilisateurs.
Donc, pour contourner le chatbot et parler à un humain, il faut… passer par le chatbot. C’est le seul moyen d’y arriver.
Pour cela, vous devez écrire par exemple « Je veux parler à un consultant » dans la barre de conversation d’Amelibot. Le chatbot tentera de reprendre le contrôle et vous proposera deux solutions : continuer ou « contacter directement ma caisse ».
Cette deuxième option envoie ensuite vers la messagerie où il vous faudra encore choisir votre thème puis cliquer sur le dernier lien proposé « Je n’ai pas trouvé la réponse à ma question, j’écris un message ». Vous pouvez (enfin) envoyer un message à un conseiller.
Espérons une réponse rapide.