Assurance maladie : La prime moyenne augmentera de 6,6 %

Assurance maladie : les primes augmenteront de 6,6 %

Assurance maladie: La prime moyenne va augmenter de 6,6%

Assurance maladie: La prime moyenne va augmenter de 6,6%

Après quatre années de stabilité, le taux augmentera à nouveau en 2023. Le taux moyen atteindra 334,70 francs, en hausse de 6,6% par rapport à 2022. Avec 9,5%, Neuchâtel souffre le plus haut du pays.

Les prix vont augmenter dans tous les cantons (photo prétexte).

C’est confirmé : les primes d’assurance maladie prendront certainement une hausse en 2023. La prime moyenne s’élèvera à 334,70 francs, soit une hausse de 6,6% par rapport à 2022, a annoncé mardi le Conseil fédéral. Toutes catégories confondues, cela représente une augmentation de 20,70 francs par mois, soit environ 250 francs de plus par an. Une famille de quatre personnes doit donc débourser 1000 francs supplémentaires par an pour payer ses factures.

Le revenu moyen des adultes (397,20 francs) et des jeunes (279,90 francs) a augmenté respectivement de 6,6% et 6,3% par rapport à cette année. La valeur des enfants augmentera de 5,5% à 105 francs.

Les tarifs augmenteront dans tous les cantons. En Suisse romande, la région de Neuchâtel a connu la plus forte augmentation moyenne en valeur (+9,5%). Il est aussi le plus élevé du pays avec la région Appenzell Rhodes-Intérieures (9,3%) et le Tessin (9,2%). Le Jura a connu une hausse de 7,9% tandis que Fribourg 7,3%. Vaud (6,1%), Berne (6,4%) et le Valais (6,1%) se situent dans la moyenne suisse. En revanche, Genève n’est pas limitée avec une hausse de seulement 4,7 %.

À Lire  Le Libéral Santé (LDS) et les 3 fédérations d'organismes complémentaires de santé signent une convention de collaboration

C’est dans la région neuchâteloise que la hausse est la plus forte (+9,5%). Appenzell Inner Rhodes et le Tessin suivent. Au contraire, à Bâle-Ville et à Genève, la valeur moyenne a légèrement augmenté.

L’augmentation est la plus forte dans la région de Neuchâtel.

Valeur moyenne des cantons, toutes tranches d’âge comprises.

Pandémie en cause

Pandémie en cause

« Ce fut un voyage difficile et désagréable. Mais l’argent reflète le coût des soins de santé », a déclaré le ministre de la Santé, Alain Berset. Il a ajouté que cette année, il y a eu une augmentation de la maladie Covid-19, qui a eu un fort impact sur le système de santé, a-t-il déclaré. « Les prix n’ont pas augmenté en 2020, ni même au premier semestre 2021 », a-t-il déclaré. Mais ils sont remontés à partir du 2e semestre 2021 et cela s’est poursuivi en 2022. « Il y a donc un effet de rattrapage ».

Le Conseil fédéral a en outre expliqué que l’acompte est calculé selon la méthode de calcul. Cependant, la maladie a rendu cet exercice particulièrement difficile. Alain Berset a ajouté que « la maladie a entraîné des coûts directs, comme les soins hospitaliers ou les vaccinations, mais aussi des coûts indirects, liés aux retards dans les actes médicaux ou les visites chez le médecin, qui ont augmenté de manière significative par rapport à la moitié de deux de 2021 », a déclaré Alain Berset.

La hausse des prix a entraîné une baisse de la demande des assureurs, explique Alain Berset. Ils ont soudainement fondu comme neige au soleil, passant de 12 milliards au début de l’année à 9,5 milliards attendus à la fin de l’année. Ainsi, outre les dépenses de santé, les pertes enregistrées sur les marchés financiers du fait de la guerre en Ukraine et la hausse des taux d’intérêt ont également réduit le niveau d’épargne, affectant ainsi le niveau de couverture d’assurance. Mais même si elle est réduite, la réserve couvre actuellement le seuil minimum fixé par la loi, actuellement de 7,4 milliards.

Et ce n’est pas fini

Alain Berset a déjà prévenu : le coût des soins de santé va continuer à augmenter, principalement en raison du développement de la médecine et du vieillissement de la population. Et n’oubliez pas que le Conseil fédéral met tout en œuvre pour réduire l’inflation. « Les méthodes de conservation sont connues. Cela comprend, par exemple, la limitation de l’approvisionnement en médicaments et de leur consommation, l’ajustement des tarifs de la part des patients, l’amélioration des plans hospitaliers et la transparence de l’assurance maladie obligatoire », a-t-il déclaré.

À Lire  Covid-19, grippe, virus de l'hiver : gardons le réflexe des gestes barrières

Changer d’assureur est possible jusqu’à fin novembre

Changer d’assureur est possible jusqu’à fin novembre

Changer d’assureur est possible jusqu’à fin novembre

Les assureurs ont jusqu’à fin octobre pour informer les assurés de leurs primes pour l’année à venir. Les assurés peuvent résilier leur assurance maladie d’origine ou choisir un autre type d’assurance jusqu’à fin novembre, précise l’OFSP. Il a souligné : « Les assureurs-maladie doivent accepter toute personne dans l’assurance-maladie obligatoire ».

Pour y voir clair dans la forêt des suppléments et savoir quelle soupe on mangera l’année prochaine, l’Association a mis à disposition, comme chaque année, un calculateur de suppléments simple d’utilisation, www.priminfo.ch. Le site fournit également des lettres standard pour une conversion facile des devises.