Assurance santé : Apple se penche-t-il sur ce secteur ?

Selon les hypothèses de la société de prévisions CCS Insight, la société de Cupertino pourrait entrer sur le marché américain de l’assurance maladie d’ici 2024. Les offres seraient conçues à partir des informations enregistrées par les montres connectées, de la marque à la pomme, et qui peuvent fournir des informations sur l’état de santé général des utilisateurs.

Une assurance individualisée

L’industrie de l’assurance maladie est très mal réglementée aux États-Unis. Et selon un analyste de l’entreprise, la capacité à développer son activité de services est une raison pour Apple de conquérir cette branche d’assurance particulière. En disposant d’informations précises sur la santé de ses clients potentiels avant même qu’ils ne décident de souscrire une telle assurance, Apple et la compagnie d’assurance avec laquelle elle s’associerait seraient en mesure de proposer des contrats personnalisés.

Contrairement à ce qui se pratique en Europe où la couverture sociale prévaut, aux Etats-Unis l’assurance maladie est plus individualisée. Outre-Atlantique, le remboursement des soins dépend du type de soins et du plafond de prise en charge choisi par l’assuré. Alexia Adda, directrice générale de Klava Innovations, une start-up spécialisée dans les thérapies numériques, a déclaré qu’il s’agit d’un système plus privatisé qui crée des couches très chères, pratiquement inaccessibles aux familles et aux personnes à faible revenu, et que c’est cher.

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Quid des données sensibles ?

Selon le spécialiste du CCS Insight, Apple pourrait avoir un avantage sur ce secteur très concurrentiel aux Etats-Unis avec une offre moins chère et plus ciblée. Il pourrait également récompenser les assurés bien élevés avec des prix réduits et des taux de recouvrement inférieurs.

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Pour l’instant, cette hypothétique assurance ne serait pas commercialisable en Europe en raison de questions éthiques et de réglementations sur la protection des données. Mais cela peut affecter les pays d’Asie du Sud-Est. Selon Vincent Vercamer, responsable des affaires publiques chez Withings, la start-up francilienne productrice d’objets de santé connectés, les conditions des contrats d’assurance peuvent être modifiées à la demande en fonction de l’évolution de l’état de santé des clients dans ces pays asiatiques comme les Singapouriens.