De mercredi à vendredi, le géant de la crypto-monnaie Binance a organisé un événement pour célébrer l’écosystème du web 3.
Entrepreneurs, spéculateurs, fans de jeux vidéo, bâtisseurs de métavers… Des « geeks » de tous horizons se sont réunis à Paris mercredi et jeudi pour une convention « blockchain » (Binance Paris Blockchain Week) organisée par Binance, la plus grande bourse d’échange de cryptomonnaies du monde. monde.
Terme de plus en plus répandu, la « blockchain » s’apparente à un immense programme informatique considéré comme infalsifiable, qui sert de support à de multiples opérations se chiffrant à des milliards de dollars.
« Je veux ouvrir une plateforme décentralisée »

« En Chine, la réglementation est très restrictive » concernant ces monnaies virtuelles, « alors qu’en France, elle est stricte mais conviviale », ajoute cet homme de 34 ans, qui a lancé une société de services pour les influenceurs et autres déjà dans son pays. producteurs de contenu pour les réseaux sociaux.
Le secteur a été touché par la chute de la valeur du bitcoin et des autres cryptoactifs mais « il y a toujours des opportunités », déclare-t-il, citant des rendements potentiels de « 4% à 6% », supérieurs à ceux offerts par les produits d’épargne traditionnels.
Charles Hu et Fabien Hu, deux étudiants parisiens en économie âgés de 18 et 19 ans, sont à la recherche de bons conseils. « On a acheté de l’éther, on pense qu’il va remonter », après le succès de jeudi du « Merge », s’attend Charles.
Sous ce nom se cache une mutation technique sur la « blockchain » Ethereum, qui sert de base à cette crypto-monnaie et qui doit donc avoir moins d’énergie. Fabien cherche aussi à « recenser les bons projets NFT », ces certificats numériques liés à des objets physiques ou virtuels dont la valeur a connu une ascension parfois vertigineuse. Son objectif : « les acheter dès qu’ils sont émis, et je les revends immédiatement, dès qu’ils sont cotés sur une place de marché », explique-t-il.
Alexandre, un barbu de 35 ans avec un piercing à la lèvre, spécialiste de la maintenance ferroviaire, est aussi un passionné de NFT. « Je progresse encore dans mes investissements mais j’ai peut-être eu de la chance par rapport à la moyenne », dit-il, car la valorisation de certains de ces certificats a baissé ces derniers mois.
Une technologie d’avenir

Alejandro Lillo Aranda, Alex Moneton et Yassine Mezroui, trois trentenaires, tentent de développer des projets NFT liés aux jeux vidéo pour l’incubateur international Seedify. Tous travaillent à temps plein, en tant qu’entrepreneurs indépendants, depuis leur domicile, à Madrid, Nice et en banlieue parisienne. Si les jeux vidéo devaient largement distribuer des récompenses sous forme de NFT, les joueurs pourraient se constituer une forme d’héritage monétisable et « rendre le temps passé à jouer rentable d’une certaine manière », décrit Alejandro Lillo Aranda.
« Parmi les gens ici, certains ont gagné, d’autres ont perdu. Mais, en tout cas, tout le monde est convaincu que la blockchain est la technologie du futur », résume David Prinçay, président de Binance France, qui l’est aujourd’hui. près de 150 employés.