Les crypto-monnaies ont le vent en poupe sur le continent africain. © Photomontage : JA / Photo : TERTIUS GOUS/VALR
Tout a commencé en novembre 2021. A cette époque, le prix du bitcoin a atteint un niveau sans précédent. Approchant les 60 000 dollars, elle convertit de nouveaux followers, surpris par cette soudaine appréciation d’une monnaie numérique encore mal comprise, et crée de nouvelles fortunes à travers le monde. Comme le reste de l’économie mondiale, la première crypto-monnaie bénéficie de conditions économiques favorables, alimentées par la reprise du commerce mondial. On était encore loin des craintes d’une pénurie de matières premières, de l’explosion des prix du fret et de la guerre en Ukraine, qui plus tard a fait s’effondrer le prix autour de 20 000 $.
En Afrique, de nombreuses personnes ont investi dans les crypto-monnaies avant même cette tendance à la hausse de la valeur du bitcoin. Au Kenya, le cabinet de conseil Chainalysis, spécialisé dans le suivi du développement du secteur de la cryptographie, estime que 8,5% de la population détient de la monnaie numérique, soit 0,2 point de plus qu’aux Etats-Unis. Selon la même source, 7,1% des Sud-Africains possèdent également un portefeuille crypto ainsi que 6,3% des Nigérians. Au total, les experts de ce cabinet estiment qu’entre septembre 2019 et juin 2021, l’écosystème a crû de 2300% sur le continent. De quoi convaincre de nombreux porteurs de projets de s’attaquer à un secteur encore mal régulé et réservé à une poignée de pionniers sur le continent. Tour d’horizon des start-up à suivre, loin des arnaques, business models bancals et autres promesses de retours douteux.