Après le japonais TEPCO, c’est au tour de la centrale nucléaire texane Talen Energy de participer à la sécurisation du réseau Bitcoin en partenariat avec TeraWulf.
Mining nucléaire
L’énergéticien Talen Energy s’est associé à la société minière TeraWulf, connue pour utiliser majoritairement une énergie non génératrice de CO2 (91%).
TeraWulf ne fait toujours pas partie des gros bonnets, mais il a tout de même miné 125 BTC en décembre, contre 475 BTC pour Marathon, par exemple.
La société minière dispose de 11 500 machines, soit une capacité installée de plus de 1,4 PE/S. Les quelque 6 500 mineurs restants (0,7 pe / s) sont exploités dans le cadre d’accords d’hébergement.
TeraWulf recevra 15 000 mineurs supplémentaires dans les mois à venir, apportant 160 mégawatts d’électricité. De ce grand total, 50 MW proviendront directement de la centrale nucléaire de Susquehanna en Pennsylvanie.
Le mineur révèle qu’il paiera un prix fixe de 0,02 $/kWh pendant cinq ans. C’est l’un des coûts les plus bas de l’industrie minière du bitcoin. Son coût moyen est de 0,035 $/kWh si l’on ajoute son installation de Lake Mariner dans l’État de New York.
Le PDG de TeraWulf, Paul Prager, a déclaré dans le rapport d’activité de décembre : « Nos coûts énergétiques sont les plus bas du secteur ». « D’ici 2023, nous prévoyons d’augmenter de manière agressive notre taux de hachage à 5,5 PE/s. »
Pendant ce temps, EDF s’amuse à faire fonctionner des nœuds Ethereum qui ne consomment pas d’électricité. Encore une erreur stratégique monumentale qui lui coûtera cher.
Ne manquez pas notre article qui explique exactement comment fonctionne le minage de bitcoins.
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Reportage journaliste sur la révolution Bitcoin. Mes articles traitent du bitcoin à travers des prismes géopolitiques, économiques et libertaires.