Si la situation sanitaire continue de s’améliorer, l’Agence européenne du médicament (EMA) a évoqué la possible arrivée d’un nouveau variant à l’hiver ainsi qu’une nouvelle vague dans les prochaines semaines. Et certaines mesures sanitaires sont toujours en place. Voici le protocole à (toujours) suivre si vous êtes en contact avec une personne positive.
Une nouvelle vague pourrait-elle arriver à l’automne ? Le 2 septembre 2022, l’Agence européenne des médicaments a mis en garde contre la possibilité d’une nouvelle vague et d’une nouvelle variante au cours de l’hiver à venir. Actuellement, c’est le variant BA.5 qui est majoritaire avec 95% de séquences interprétables et le nombre d’hospitalisations n’augmente plus. Même si la diminution de la circulation du SARS-CoV-2 se confirme, il reste indispensable de respecter les mesures barrières préconisées en cas de contact à risque avec une personne testée positive au Covid-19. A partir du 21 mars 2022, les cas contacts, quel que soit leur statut vaccinal, ne sont plus tenus d’observer la quarantaine. Ils doivent cependant toujours appliquer les gestes barrières, notamment en portant un masque dans les lieux intérieurs et extérieurs, limiter leurs contacts, notamment avec les personnes fragiles et se déplacer au maximum.
Si vous avez été en contact avec un malade, vous devez faire un test de dépistage (PCR, test antigénique ou autotest) deux jours après avoir été avisé par l’Assurance maladie ou la personne positive, quel que soit votre statut vaccinal. Si la personne contact est un enfant de moins de 12 ans, les consignes sanitaires à respecter sont les mêmes que pour les adultes.
Ensuite, deux cas peuvent vous arriver :
Il est possible que vous soyez en période d’incubation (vous êtes infecté mais n’avez pas encore développé de symptômes). S’il n’est plus nécessaire de s’isoler en cas de test négatif après avoir été en contact, il faut néanmoins :
Vous êtes infecté par le Covid-19, donc vous êtes contagieux. Si vous avez effectué un autotest ou un test antigénique positif, le résultat doit être confirmé par un test PCR. Automatisez pendant que vous attendez les résultats.
Pour les personnes ayant un calendrier complet de vaccinations ou si vous avez contracté le Covid-19 il y a moins de 4 mois, l’isolement est de sept jours à compter de la date de début des symptômes ou de la date du test positif. Il est cependant possible de partir au bout de cinq jours à deux conditions : effectuer un test PCR ou antigénique dont le résultat est négatif et ne plus présenter de symptômes du Covid-19 pendant 48 heures. Si ce test est positif, restez fermé jusqu’au 7ème jour. Il n’est pas nécessaire de refaire un nouveau test au 7ème jour de quarantaine.
Pour les personnes n’ayant pas de calendrier vaccinal complet, l’isolement est de 10 jours à compter des premiers symptômes ou de la date du prélèvement positif. La délivrance peut être faite au bout de sept jours, si la personne séropositive remplit les deux conditions mentionnées ci-dessus.
Définition : c’est quoi, un cas contact ?

Deux cas pour être un cas contact : soit vous avez été contacté par l’Assurance maladie, soit vous avez passé du temps avec une personne testée positive au Covid-19.
Attention! Si vous avez déjà eu le Covid-19 il y a moins de deux mois, alors vous n’êtes pas considéré comme un cas contact.
Imaginez : ce matin, vous apprenez que votre frère a été testé positif au Covid-19, la maladie causée par le Sars-Cov-2. Problème : j’ai déjeuné avec lui la semaine dernière sans faire attention à la distance. Il devient alors un « cas contact ».
« On appelle « cas contacts » toutes les personnes qui ont été en « contact étroit » avec un patient qui a été testé positif au Covid-19 (par test PCR nasal) durant les 14 jours précédant le diagnostic de ce patient », explique le Dr William. Berrebi, gastro-entérologue et hépatologue, auteur du podcast Merci Docteur !
Les « cas contacts » sont en effet susceptibles d’être infectés par le coronavirus (même sans le savoir : il n’y a pas forcément de symptômes) et donc de transmettre le Sars-Cov-2, participant ainsi à la propagation du virus. ‘épidémie…
« Lorsqu’un patient est diagnostiqué positif au Covid-19 par une prise de sang ou une PCR nasale, le médecin (ou le patient lui-même) procède à l’investigation pour remonter aux cas contacts potentiellement infectés par le coronavirus », précise le Dr Berrebi.
Cas contact : quelle définition ? Selon Santé Publique France, vous êtes un cas contact si :
Attention! Si vous avez été en « court contact » avec une personne testée positive au Covid-19, les autorités sanitaires considèrent que vous n’êtes pas un cas contact. En effet : le risque apparaît lorsque le « contact rapproché » a duré (au moins) 15 minutes. « Si vous avez rencontré brièvement cette personne dans la rue ou à la caisse du supermarché, vous n’êtes probablement pas infecté par le coronavirus » traduit le Dr Berrebi.
De plus, le contact doit remonter au maximum 14 jours avant le diagnostic du patient infecté : « si vous avez pris un café avec cette personne il y a deux mois, vous n’êtes même pas à risque » renchérit un médecin.
Il convient également de rappeler que, même s’il n’est plus obligatoire à l’intérieur et dans les transports en commun, le port d’un masque de protection contre le coronavirus réduit le risque d’être infecté.
Si vous présentez des symptômes : prenez votre température deux fois par jour. En cas de fièvre ou de maux de tête, prendre du paracétamol : 1 gramme, 3 fois par jour maximum (3 grammes par jour au total). Ne prenez pas d’ibuprofène ou tout autre anti-inflammatoire. En cas de doute sur un médicament, contactez votre médecin. Si vous avez des difficultés à respirer, appelez immédiatement le 15 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes).
Si vous ne présentez pas de symptômes : pendant l’isolement, prenez votre température deux fois par jour et soyez attentif à l’un de ces signes : fièvre (ou sensation de fièvre), frissons, toux, mal de gorge, nez qui coule, difficulté à respirer ou sensation d’oppression dans la poitrine. , fatigue intense inexpliquée, douleurs musculaires inexpliquées, maux de tête inhabituels, perte de l’odorat, perte du goût des aliments, diarrhée. En cas de doute, contactez votre médecin.
Cas contact : comment bénéficier d’un arrêt de travail ?

Les personnes considérées comme cas contacts à risque et qui ne peuvent pas télétravailler peuvent bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire, sans jour de carence. Pour faciliter la prescription de ces arrêts de travail, les personnes convoquées par l’Assurance Maladie en raison de leur statut de cas contact à risque peuvent elles-mêmes en faire la demande directement en ligne via le site de déclaration ameli.fr.
Merci au Dr William Berrebi, gastro-entérologue et hépatologue, ancien interne des Hôpitaux de Paris, auteur du podcast Merci Docteur ! et Virus-animaux-humains : des liens (très) dangereux – Du SIDA au Covid-19.
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