Commerce à Pontoise : l’appel à l’aide des commerces du centre

Isabelle Fauconnier, présidente de l’Association des commerçants de Pontoise (Val-d’Oise), tire la sonnette d’alarme au nom de certains de ses confrères en grande difficulté.

Auteur Josip CANU

Publié le 2 mars 22 à 19h06

La faute au télétravail et au stationnement

La faute au télétravail et au stationnement

Si l’ouverture récente du parking souterrain de 300 places Jean-Luc-Maire – Jardin de la Ville a redonné espoir aux commerçants du centre-ville de Pontoise (Val-d’Oise), ils font actuellement grise mine.

« Il n’y a plus de chats dans nos rues ! » », note Isabelle Fauconnier, présidente de l’Association des commerçants de Pontoise et marraine d’Isandra La Boutique, rue de l’Hôtel-de-Ville.

« Après la fermeture du Covid, le travail à distance et les problèmes de stationnement, la reprise se fait toujours attendre », confie le président de Commerces et savoir-faire de Pontoise (ex-Vitrines).

« La vente a été désastreuse. La plupart de mes clients, qui venaient faire leurs courses pour le déjeuner, avaient perdu l’habitude de venir. Soit ils vont dans les supermarchés, soit sur Internet. Résultat : chaque jour est calme, très paisible », confirme Danielle Diallo, responsable d’Euphory, magasin de vêtements spécialisé dans le prêt-à-porter, place du Grand-Martroy.

Deux fermetures, rue de l’Hôtel-de-Ville

Deux fermetures, rue de l’Hôtel-de-Ville

« On essaie de se différencier des grandes surfaces en proposant des produits exclusifs, mais c’est dur d’innover tout le temps », renchérit Annick Bouteiller, qui a ouvert sa boutique Mademoiselle Jaimie rue de l’Hôtel-de-Ville en captivité, en 2020.

Si les deux autres commerçants interrogés se contentent de la réponse « ça va », Isabelle Fauconnier veut tirer la sonnette d’alarme au nom de ses confrères en grande difficulté.

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« Il faut impérativement qu’on arrive à faire revenir les clients dans nos magasins, sinon bientôt il n’y aura plus personne, moi y compris », prévient-il.

Juste en face de sa boutique, le restaurant La Médina, installé en juin 2020 dans le centre-ville, vient définitivement de fermer ses portes, tout comme la confection française Mademoiselle So, un peu plus loin. , vers la rue de la cathédrale.

« Les produits vendus par mon collègue sont désormais disponibles chez Leclerc à Osny ! », déplore le président de l’Association des métiers et du savoir de Pontoise.

Notons que les locaux de Mademoiselle So seront repris par le gérant du magasin de vêtements féminins Au 24 pour devenir continua continue, vêtements féminins, tandis que le premier magasin Au 24 formera désormais des hommes.

« Tenter de survivre »

« Tenter de survivre »

Il faut aussi garder à l’esprit que le commerce alimentaire se porte plutôt bien, si l’on tient compte de l’ouverture prochaine de L’Épicerie des Julie, qui est prévue début avril cave à vins et tapas face à L’Or Q’idée by Michelin avec la chef Naoëlle D’Hainaut et son mari Mathieu ; ou encore le restaurant québécois L’Érable, rue de l’Hôtel-de-Ville.

« Je remue ciel et terre pour essayer de survivre », insiste un représentant d’une enseigne de Pontoise, qui a rencontré le directeur régional de Streete, prestataire désormais en charge du contrôle du stationnement dans la rue, pour rechercher « un peu de tolérance et d’éducation » pour ses « agents. » verbalisent coûte que coûte, sans discernement ».

Commerce et savoir-faire Pontoise prévoit également de proposer à ses clients des tickets de parking.

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« Je ne dis pas qu’elle mérite une nouvelle politique dans ce domaine parce qu’elle en avait besoin, mais bon nombre des petits problèmes que cela crée ont évidemment eu un effet répulsif », conclut Isabelle Fauconnier.

« Des clients m’ont dit que le café est passé de 3 euros à 28 euros, amende comprise », plaisante le patron du bar Le Flash, place du Grand-Martroy, qui vient également de vendre le bail. de son métier.

L’avenir de la petite entreprise dépend donc du comportement de chacun : alors achetons localement en guise de soutien !