Les tarifs de la complémentaire santé individuelle ont augmenté en moyenne de +7% par rapport à 2022, révèle une enquête menée par l’UFC-Que Choisir. Une hausse spectaculaire et inédite dénoncée par l’association de consommateurs qui redoute un nouveau coup porté au pouvoir d’achat des ménages et interpelle le Gouvernement sur ce dossier.
Une flambée des tarifs commune à tous les organismes
Assurances, mutuelles, institutions de retraite… la hausse des prix des complémentaires santé inquiète tous les agents du marché.
C’est le premier constat qui ressort de l’enquête UFC-Que Choisir, même si la hausse est plus marquée chez certains que chez d’autres.
Significatif Ainsi, avec une hausse de +9 % en un an, le taux des assureurs a connu la plus forte hausse, suivi de près par celui des institutions de retraite (+8,8 %). Les mutuelles ont pour leur part augmenté le prix de leurs contrats individuels de +6,9%, ce qui dépasse nettement les 4,1% annoncés par la Mutualité française en début d’année.
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Un surcoût médian de 126 euros
Cette nouvelle hausse des tarifs des mutuelles de santé n’est pas sans conséquences sur le portefeuille d’assurés qui devront débourser 126 euros de plus tout au long de l’année, estime l’association. Autre point à prendre en compte : pour certains types de contrats, la majoration tarifaire est supérieure à 240 euros.
Hausse des prix, inflation galopante, pouvoir d’achat en baisse… l’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme et demande aux entités habilitées à assurer les risques liés à la protection sociale complémentaire d’être plus transparentes.
A cet égard, il convient de noter que les avis d’expiration des contrats d’assurance maladie comportent rarement des mentions d’indexation des tarifs.
Quoi qu’il en soit, la hausse des cotisations dans les contrats complémentaires santé individuels devrait moins toucher les salariés que les retraités.
En vertu du principe de portabilité des droits, les travailleurs arrivés au terme de leur contrat de travail peuvent demander à bénéficier de l’assurance maladie de leur entreprise, à condition, notamment, qu’ils n’aient pas été licenciés pour faute lourde.
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