Le gouvernement nigérian a été, ces dernières années, l’un des plus opposés au développement des cryptos. En 2017, la Banque centrale du pays a exigé des banques commerciales qu’elles identifient et signalent les détenteurs de crypto-monnaie. Cette mesure, qui prévoyait également la fermeture des comptes cryptos, a été renforcée par l’interdiction des actifs numériques en février 2021. Cette répression a touché de nombreuses entreprises, mais n’a pas découragé les utilisateurs. Aujourd’hui, le pays figure dans le top 10 de ceux qui comptent le plus grand nombre d’utilisateurs de crypto. Cependant, les dirigeants actuels pourraient changer de cap et développer un cadre réglementaire favorable. déchiffré
Le parti au pouvoir pourrait se montrer favorable aux cryptos, à une condition !
Le parti au pouvoir au Nigéria, le All Progressives Congress (APC), examinera la politique du pays en matière de blockchain et de cryptographie, s’il est réélu. Il l’a indiqué dans un manifeste de 80 pages, publié il y a quelques jours. Comme détaillé dans le document, intitulé « Renouveler l’espoir », une fois réélu, l’APC mettra en place une commission consultative chargée d’examiner les textes en vigueur dans ce domaine. L’un des points clés de cette future réglementation sera de créer un cadre qui réponde aux besoins des entreprises de cryptographie. Pour information, certains ont dû arrêter leurs activités dans le pays, en raison de la répression qui y sévit actuellement.
« Nous réformerons la politique gouvernementale pour encourager l’utilisation prudente de la technologie blockchain dans la finance et la banque, la gestion de l’identité, la collecte des revenus et l’utilisation des actifs cryptographiques (…) Si nécessaire, le Comité proposera des changements qui favorisent plus d’efficacité et de business- une gestion conviviale, un cadre réglementaire convivial », lit-on dans un fragment du manifeste.
Le nouveau manifeste a été largement discuté et critiqué par la communauté crypto locale. Certains sur Twitter parlent d’une stratégie pour attirer le vote des jeunes. D’autres disent ne pas faire confiance à ces dirigeants, qui ont déjà démontré leur incapacité à gérer le pays.
Par ailleurs, le manifeste d’APC indique vouloir inciter la Banque centrale à développer l’utilisation de la CBDC nationale. La CBDC nigériane, dont le nom est e-naira, est disponible depuis la fin de l’année dernière. Mais cela reste un échec, selon de nombreux utilisateurs de crypto.
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Loin de freiner mon enthousiasme, un investissement infructueux dans la crypto-monnaie en 2017 n’a fait qu’augmenter mon enthousiasme. J’ai donc décidé d’étudier et de comprendre la blockchain et ses multiples usages et de transmettre avec ma plume des informations liées à cet écosystème.