Dans un effort pour étendre le marché de la cryptographie, les régulateurs japonais ont décidé de simplifier le processus d’inscription des jetons d’échange de cryptographie. Dans leur forme actuelle, les règles relatives à l’enregistrement des biens s’avèrent particulièrement exigeantes. Il s’agit d’une percée dans le développement du secteur.
Régulateurs japonais : permettre aux échanges de répertorier facilement des tokens
Alors que de nombreux pays durcissent les réglementations cryptographiques, les régulateurs japonais adoptent la stratégie inverse. La Japan Cryptocurrency Exchange Association (JVCEA) prévoit de simplifier le processus d’inscription des jetons d’échange crypto locaux. Actuellement, avant de lister un cryptoasset, les bourses doivent soumettre une demande à JVCEA. Le responsable est alors chargé de s’assurer que la marque respecte la réglementation.
Le processus de vérification est à la fois long et difficile. En simplifiant les règles, le délai de carence passera de quelques mois à quelques semaines. Selon Bloomberg, ce système de faible demande entrera en vigueur début décembre. À partir de là, les plateformes locales pourront répertorier une marque dans les 30 jours suivant le dépôt d’une demande JVCEA. Cette période devrait être faite deux semaines à partir d’avril. Cette information a été confirmée par Genki Oda, vice-président de JVCEA.
Continuer à surveiller les actifs après leur cotation
Selon Genki Oda, vice-président de JVCEA, cette pause s’applique aux pièces qui ont déjà été échangées dans le pays. Un processus de vérification sera maintenu pour chaque nouvelle propriété sur le marché japonais. Les régulateurs japonais peuvent même abaisser la vérification préliminaire des jetons, mais uniquement des jetons lancés par des projets locaux. Oda a déclaré que les détails du processus simplifié seront disponibles en mars 2024.
Les régulateurs sont très indulgents dans la liste des actifs sur les échanges cryptographiques, mais stricts dans la surveillance des actifs déjà répertoriés. Par exemple, la bourse doit régulièrement faire rapport tous les trois mois sur les crypto-actifs négociables sur leurs multiples. Tout incident comme les hard forks doit être signalé. Les marques jugées inappropriées peuvent être retirées de la liste.
Japon : comprendre le rôle de la JVCEA
Jusqu’en 2020, la loi sur les services de paiement (PSA) réglementait les échanges de crypto-monnaie et les échanges financiers traditionnels. PSA a créé le JVCEA pour aider le gouvernement japonais à adopter une législation qui ne dépasse pas l’innovation technologique. Ce dernier a un gros potentiel. Il est permis d’appliquer la réglementation relative aux crypto-fournisseurs de services de propriété virtuelle japonais (VASP). Les règles sont strictes.
En raison de l’exigence du processus de vérification, seulement une cinquantaine de pièces sont échangées au Japon. C’est loin des 20 000 crypto cotées sur coinmarketcap en septembre 2022. Cet assouplissement des règles s’inscrit dans la stratégie de relance de l’industrie des cryptomonnaies au Japon. Un point de vue soutenu par le Premier ministre Fumio Kishida qui croit fermement que le Web3 peut relancer l’économie locale.
Tout en assouplissant les règles, le Japon a également déclaré vouloir se concentrer sur la technologie numérique et la mise en œuvre de services Web3. Le premier ministre veut accroître l’investissement dans le transport en commun et les NFT. Le Japon est-il en passe de devenir un centre majeur de cryptographie ?
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