Crypto : L’ONU veut-elle restreindre les pays en développement ?

La main invisible derrière les banques et les institutions mondiales fait apparemment un grand pas en avant. Par l’intermédiaire de ses sbires, en l’occurrence l’ONU, il entend imposer la fin des aventures cryptographiques dans les pays en développement.

« Des mesures doivent être prises pour freiner la montée des crypto-monnaies dans les pays en développement. » C’est l’un des messages forts contenus dans les notes d’orientation publiées par la CNUCED mercredi dernier.

Pas d’issue de secours pour les pays en développement

Pas d’issue de secours pour les pays en développement

Au vu de cette récente communication de l’ONU, les pays en développement auront intérêt à abandonner les crypto-monnaies pour les raisons suivantes :

En gros, il est temps d’arrêter l’hémorragie du côté de ces pays comme El Salvador ou la République centrafricaine qui sont allés jusqu’à légaliser le bitcoin.

Mais en parlant d’arrêter l’hémorragie, n’êtes-vous pas du côté des fanatiques de la centralisation en ce moment ?

« Il y a deux préoccupations. Celle qui consiste davantage à utiliser comme monnaie de référence, comme El Salvador ou la République centrafricaine, le Bitcoin comme système monétaire alternatif. On craint que cette stratégie ne soit dangereuse pour la stabilité du pays. Et puis le revers de la médaille, c’est que le fait que ces populations, qui effectivement, dans les pays en développement, ont une confiance assez faible dans leurs institutions monétaires et bancaires, utilisent des monnaies alternatives pour pouvoir accéder à des financements auxquels elles n’ont pas accès dans votre pays , car ils sont précaires. Dès lors, on craint qu’ils ne soient attirés par des plateformes qui finiront par les rendre débiteurs et les mettre dans une situation financière difficile. »

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La CNUCED propose des solutions pour stopper la montée des crypto-monnaies dans les pays en développement. Plus de détails sur le site des Nations Unies.

L’ONU est pro-bitcoin s’il s’agit de dons

L’ONU est pro-bitcoin s’il s’agit de dons

« Tout ce qui brille n’est pas de l’or », tel est l’avis de cette branche de l’ONU dont le patron est adepte des dons de blockchain et de cryptomonnaies.

Pour rappel, Antonio Guterres a toujours été ouvert à la technologie blockchain. Ce dernier capable de « dynamiser les progrès [des Nations Unies] vers les objectifs de développement durable ».

En décembre 2019, il notait dans un communiqué rapporté par Forbes que :

« Pour que les Nations Unies remplissent mieux leur mission à l’ère numérique, nous devons adopter des technologies, telles que la blockchain, qui peuvent contribuer à accélérer la réalisation des objectifs de développement durable. »

D’où l’émergence d’idées avant-gardistes telles que les « tablettes de chocolat tokénisées », l’acceptation des dons en BTC/ETH/LTC…

Il semble étrange que le site de l’UNICEF héberge une page entièrement dédiée au don de crypto. Alors que ces dons seront en grande partie acheminés vers les pays en développement. Un vrai paradoxe, en effet ?

Il y a ONU et Onu

Il y a ONU et Onu

L’un de ces quatre rencontrera l’ONU, la plate-forme technologique d’investissement. Récemment, la startup spécialisée dans la richesse générationnelle a créé un compte de dépôt en crypto-monnaie. Quelque chose pour aider les familles et les amis à construire un meilleur avenir financier grâce aux dons cryptographiques. L’ONU et l’ONU se tiennent donc au chevet des moins fortunés. Mais l’ONU ira-t-elle jusqu’à abandonner certaines de ses missions par peur de la décentralisation ?

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La révolution de la blockchain et des crypto-monnaies est en marche ! Et le jour où les impacts se feront sentir dans l’économie la plus vulnérable de ce monde, contre tout espoir, je dirai que j’y suis pour quelque chose.