Drimki-BVA parle pour la 11ème fois des projets immobiliers français. Après mars 2022, cette enquête de novembre porte sur 925 personnes.Les investisseurs locatifs semblent plus confiants. En revanche, de moins en moins de potentiels primo-accédants se voient propriétaires dans les mois à venir.
Mi-novembre 2022, l’étude Drimki-BVA en est à sa 11ème édition de recherche sur les projets immobiliers en France. L’objectif est de mettre en lumière les projets immobiliers des Français pour les 12 prochains mois. L’étude s’adresse aux Français qui souhaitent investir dans l’immobilier locatif et à ceux qui envisagent d’en devenir propriétaires.
Malgré la situation actuelle, de nombreuses personnes en France réfléchissent encore à un projet de financement locatif. En revanche, les primo-accédants potentiels sont de moins en moins nombreux. Les problèmes et l’augmentation des intérêts payés par les banques sont des obstacles à l’acquisition de la première maison d’habitation.
Le nombre de Français envisageant un investissement locatif est en recrudescence
Conséquence notable de cette nouvelle tendance, l’augmentation du nombre de Français désireux de louer. Selon l’enquête, les investisseurs songent à une forte baisse du prix des maisons existantes. Cette opportunité financière peut certainement se présenter dans les grandes villes, après une récession.
Malgré la hausse des niveaux d’endettement et les restrictions sur les énergies renouvelables, l’impact est plus fort. Le nombre de financeurs a augmenté de 9 points par rapport à mars 2022. Cette dernière enquête révèle que 24% des Français souhaitent réaliser un projet immobilier dans les 12 mois.Les investisseurs locatifs citent eux le coût élevé du logement et la nécessité d’un paiement comme moyen de dissuasion. Pourtant, le pourcentage de Français qui envisagent d’investir prochainement dans cette activité est un record. En effet, ce pourcentage n’a pas dépassé 20% en novembre 2020.
Par contre, les primo-accédants sont de moins en moins nombreux à vouloir se lancer
Contrairement aux investisseurs, les primo-accédants ont peu d’influence. Entre mars et novembre, le taux de Français envisageant d’acquérir leur premier logement est passé de 44 à 33 %. Les promoteurs de l’éducation attribuent cette perte d’intérêt au climat économique post-Covid. Cette baisse des incitations sera également alimentée par une hausse des taux d’intérêt.
Pourtant, la situation s’aggrave, selon Thierry Delesalle, président de la commission des statistiques immobilières de la Chambre des notaires-Paris. Ce dernier affirme qu’avec le temps, les primo-accédants auront plus de mal à trouver un bien immobilier. Pour cela, ils devraient bénéficier de l’aide financière de la famille.