Détox émotionnelle : quels bienfaits ? Comment pratiquer ?

Recommencer sous un nouveau jour est possible, dit le psychologue pour enfants Dr. Stéphane Clerget, chercheur et auteur de Vampires psychiques : comment les reconnaître, comment leur échapper (éd. Fayard). Notre expert fait la lumière sur la détox émotionnelle dans une interview.

On ressent une envie insatiable de bouger, de se renouveler. C’est à ça que ressemble le « bon vieux temps » ?

Moins, mais c’est surtout l’effet problème de santé ! Les gens recherchent des solutions efficaces pour retrouver énergie et moral dans un climat de plus en plus stressant.

Quelle est la tendance des nouvelles méthodes de lutte contre l’anxiété ?

Les progrès des neurosciences augmentent l’efficacité des thérapies cognitivo-comportementales (TCC), qui peuvent soulager le stress profond à court terme. La découverte des bienfaits de la méditation, de la respiration profonde ou de l’hypnose contribue à l’essor de la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT). Cela implique d’utiliser l’esprit pour améliorer la flexibilité mentale. Ils enseignent comment gérer le stress : il s’agit de se remettre sur les rails, sans renoncer à essayer de s’en débarrasser. C’est une façon de s’en débarrasser.

Voulez-vous dire que nous contrôlons les émotions négatives en les acceptant ?

Oui, mais aussi en étant proactif. Il faut d’abord identifier nos principaux points d’insatisfaction. Quand le stress a-t-il commencé ? Quels sont les facteurs impliqués ? Celles-ci peuvent être nombreuses, complexes et cachées. C’est après qu’on peut y remédier : voyager, changer de job, de mode de vie ou d’amis… Si les changements nécessaires semblent insurmontables, on peut tenter des plans simples. Mais si vous devez choisir à la place, mieux vaut vous faire aider pour le tenir.

Hormis les soucis sérieux qui nécessitent un accompagnement professionnel, nous sommes capables de faire la plupart de notre quotidien par nous-mêmes. Le moyen de gagner, c’est de faire preuve de prévoyance au bon moment : par exemple, mettre de l’argent de côté, demander chaque année à son médecin un bilan de santé préventif, préparer ses vacances ou la rentrée à l’avance, économiser ses vacances. . Attendre ! Bien sûr, certaines croyances nous empêchent de nous libérer ou de faire quelque chose. Mais nous pouvons tous apprendre à respecter ce qui est important pour nous en écrivant ce que nous apprécions, en noir. Certaines choses peuvent être laissées dans le temps, assignées à quelqu’un, faites par plusieurs personnes ou rapidement.

Parfois, l’environnement peut être difficile…

Je recommande de nettoyer autour de vous. Il y a des personnes toxiques mais aussi des profils qui abusent de nous en nous demandant constamment quelque chose sans rien donner en retour. Cela vaut au travail mais aussi dans la famille où vivent parfois de « bons vampires » (enfants, parents, amis…) qui nous prennent beaucoup d’énergie quand nous sommes fatigués. Il faut apprendre à voir les bonnes personnes pour les voir plus souvent.

Quels sont les moyens les plus puissants pour obtenir de la revity ?

Dormir! Nous avons perdu en moyenne deux heures de sommeil par rapport au début du XXe siècle, alors que les niveaux de stress sont beaucoup plus élevés aujourd’hui. Retrouver le plaisir de dormir et se coucher plus tôt (car c’est plus difficile de se réveiller !) est l’un des meilleurs moyens de se libérer l’esprit. Pratiquer pour rassembler votre corps dans la nature ne fera qu’aider. D’autant plus que le confinement a créé de nouvelles formes d’isolement à domicile. Un vrai nid de dépression. Une longue aventure en forêt !

Pour Stéphane Clerget, nos pensées délirantes et fausses ajoutent à l’anxiété. La bonne nouvelle : les signaler permet de les arrêter. En voici cinq, qui aident à réduire l’habitude et qui devraient être supprimées.

Hygiène mentale : quelles sont les conséquences d’une attitude positive ?

Hygiène mentale : quels sont les effets des pensées positives ?

Hygiène mentale : quels sont les effets des pensées positives ?

Dépression, anxiété ? Peut-être manquez-vous de positivité ! Re-vibrer, augmenter le plaisir, suivre ses préoccupations… trouver le chemin du « bien-être » en cinq étapes, une autre voie de détox émotionnelle.

Augmentez le nombre de pensées positives et amusez-vous

Multiplier la fréquence des émotions positives et les savourer

Barbara L. Fredrickson, chercheuse en psychologie positive, suggère qu’il faut trois fois plus d’émotions positives que d’émotions négatives pour être heureux et en bonne santé. Cependant, selon le neuropsychologue Rick Hanson, auteur de Neurodharma. Sept méthodes d’éveil au cours des Neurosciences (éd. Le Lotus et l’Éléphant, octobre 2021), « le cerveau humain est comme du Velcro avec les événements négatifs, et comme du Téflon avec les autres », comme s’il avait été modifié pour encaisser facilement et. économiser les expériences négatives. Pour surmonter ce biais, il suffit de profiter des bons moments quand ils viennent, peu importe qu’ils soient courts ou quotidiens. « Se sentir bien fonctionne souvent mieux que se sentir bien tout le temps », résume Sarah Allart.

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Changez souvent de lieu

Changer en profondeur son terrain

Afin d’avoir un changement durable, chaque jour doit être suffisamment riche en émotions positives. Commencez la matinée par un réveil en douceur du corps (musculaire, articulaire, respiratoire), avant même de sortir du lit. « Une fois habillé, placez-vous devant votre miroir… vous êtes en forme de guerrier », conseille Sarah Allart. Prenons par exemple le « power input » de Wonderwoman, bien planté sur les deux jambes, les poings sur les hanches. Amy Cuddy, chercheuse à l’Université de Harvard, montre qu’en deux minutes, cette posture stimulante réduit notre stress de 25 % et augmente notre confiance de 20 %. Enfin, le soir, créez un « vivier de bonnes sensations » en faisant à l’avance une liste de livres à lire ou d’activités relaxantes à faire. Changements positifs du sommeil garantis !

Faire un check-up émotionnel

Il s’agit de découvrir ce qui vous fait bouger pour en faire de vrais campus au quotidien. « Ce qui te rends heureux? Quand vous sentez-vous le plus à l’aise ? Quand avez-vous ressenti ces sentiments ces jours-ci, dans quelles circonstances ? Explorer! « , recommande Sarah Allart. Apprenez à connaître vos plus gros « stresseurs » pour aller mieux et les contrôler. Expérience ultra-productive : notez les petites choses qui détruisent votre vie mais qui peuvent être facilement changées. Exemple ? , préparez vos affaires la veille et levez-vous 10 minutes plus tôt. Les personnes qui soignent les petits problèmes rapidement ont tendance à avoir une meilleure santé », explique l’expert.

La contagion positive

Il y a même mieux : une fois que nous nous sentons bien dans nos contrôles, nous pouvons être un agent d’influence pour ceux qui nous entourent. Pour ce faire, Sarah Allart propose une pratique : « le bon atout ». Avant de rencontrer quelqu’un ou de se mettre au travail, on fait un « petit dans l’ambiance » mentale en analysant nos ressentis et en supprimant ceux qui ne nous intéressent pas, en respirant par exemple. Il est laissé à l’imagination que l’on a envie de bouger, d’être le créateur de l’extérieur du bonheur !

Expérimenter de nouvelles techniques

Expérimenter de nouveaux rituels

Essayez des techniques qui aident à changer votre humeur et à rétablir l’équilibre. Cohérence cardiaque (six respirations par minute en inspirant par le nez et en expirant par la bouche, pendant 5 minutes, trois fois par jour), pompage sur les épaules (relaxation énergétique basée sur les va-et-vient des mouvements des épaules), sophrologie… que faites vous. « Rester dans notre point lumineux, là où les choses sont faciles pour nous, aide aussi », déclare Sarah Allart. Par exemple, si vous êtes heureux dans une relation, augmentez le temps passé ensemble.

Le corps produit diverses hormones « heureuses » qui affectent notre bonheur, notre bien-être et notre santé. Voici comment les encourager.

10 sentiments positifs importants à développer

10 émotions positives fondamentales à cultiver

10 émotions positives fondamentales à cultiver

Ils ne fonctionnent tous que si vous les sentez bien. Ensuite, ils commencent à se sentir bien dans leur corps.

Respect, famille, unité… Nos traditions nous accompagnent tout au long de la vie, mais certaines doivent être préservées. Nous pouvons choisir de travailler avec un coach pour clarifier nos besoins, ou choisir parmi ces propositions de solutions.

Trop stressant ? Nous nous laissons taire

Trop de pression ? On se laisse tranquille

C’est l’invitation forte de Fabrice Midal, philosophe, fondateur de l’Ecole de Méditation. Selon l’auteur de Meditate for Dummies (ed. First), il faut faire attention à l’idée principale qui demande à chacun d’avoir une attitude positive tout le temps et d’être parfait ou actif. « C’est une façon de renier notre humanité ! il insiste.

La mer n’est pas toujours lisse ; il est naturel d’être touché, voire irrité par les choses », répète ce défenseur de l’approche mondaine de la méditation bouddhiste. En bref, pour être meilleur, nous devons nous assurer que nous pouvons faire face à nos problèmes de manière suffisamment sûre, sans résistance. Son conseil : prenez une méditation dans laquelle vous ne cherchez rien : ni vous calmer, ni créer quelque chose de vide, ni accéder à la spiritualité. Évitez les moyens qui vous placent devant un objectif que vous vous sentez coupable de ne pas atteindre. Au lieu de cela, trouvez-en un qui vous aide à vous accepter tel que vous êtes.

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Essayez l’auto-hypnose si vous êtes plus capable

Tester l’autohypnose quand on en peut plus

Kevin Finel, professeur d’hypnose, propose une « trousse d’urgence » pour retrouver la paix intérieure en cas d’anxiété sévère. Simple et sans contradictions, cet exercice d’auto-hypnose « peut se faire n’importe où ». On commence par 1 à 2 minutes de « préparation », suivies de la pratique proprement dite.

La première partie vise à « se mettre en situation, se connecter en faisant quelque chose d’inhabituel, c’est-à-dire voir, commence Kevin Finel. Fermez les yeux et imaginez ce que la caméra peut voir en vous prenant. Portez ce regard extérieur sur votre silhouette, la détails de votre robe, votre visage . Voyez-vous comme si vous ne vous connaissiez pas ».

Quand on se concentre sur soi, on fait l’exercice de « se reconnecter à l’événement qui a provoqué ce stress », explique Kevin Finel. Les yeux fermés, on revient doucement sur ce moment T, sans chercher à échapper aux sensations qui reviennent. Quand on répétait cette activité, « on pense à notre respiration et à chaque respiration, on imagine que c’est une petite partie de ces émotions négatives qu’on libère en soufflant », poursuit l’enseignant. « Environ cinq minutes suffisent pour qu’une personne se sente légère, l’idée de lâcher prise sur quelque chose de lourd », précise l’experte qui recommande « detoxifier l’esprit » chaque fois que nécessaire, mais aussi « le soir au moment d’aller se coucher, éviter s’asseoir sur les moments stressants de la journée au lit et faciliter l’endormissement ».

Notez vos pensées pour les rendre plus faciles

Écrire ses pensées pour s’en alléger

S’asseoir avec du papier et un stylo est déjà utile, car vous vous arrêtez, c’est tout ce que vous avez. Quand on écrit, on ne parle pas, on goûte le silence. « Écrire, c’est se connecter », résume Hélène Bah Ostrowiecki, normalienne, auteur d’Éthique de la libération textuelle. « En vivant avec le poids de ce qui nous submerge, nous pouvons nous soumettre et être légers », dit-il. Écrire est plus lent que parler. Cela ralentit le flux de nos pensées. On les pose sur papier au rythme de la main, on ralentit pour y voir clair. L’observation de son écriture est un signe de son état d’esprit, car la fluidité du trait est liée au souffle, qui varie selon les émotions de la personne. « Peu importe le parcours, insiste l’expert. Il faut penser l’écriture comme un « lieu de liberté ».

4 cabinets de Nayla Chidiac, docteur en psychopathologie, fondatrice des études d’écriture médicale à l’hôpital Sainte-Anne à Paris :

Reprendre son temps en main

Dans son livre je reprends mon temps entre mes mains ! (éd. Mardaga), Alain Humbert, ingénieur et fondateur de Crono Concept, société de formation qui forme les managers à la gestion du temps, présente un outil qui nous aide à gérer nos priorités sur notre temps. Concept : « construire son squelette organisationnel » selon les trois principes.

Organiser les tâches répétitives : ce sont celles qui reviennent souvent dans notre emploi du temps (cours de yoga, réunion de travail). Alain Humbert vous invite à l’écrire dans votre agenda, pour toute l’année scolaire. Une fois par an, l’expert propose de les « nettoyer » en les fixant ou en les supprimant selon nos réponses à ces questions : est-ce encore utile ? Est-ce toujours à moi de le faire ? Est-ce possible, tangible ? Est-ce la bonne fréquence ?

Contrôler les petites choses : changer telle ou telle ampoule, commander de la nourriture pour chien… Autre règle : « Si une petite tâche prend 1 ou 2 minutes, on la fait tout de suite. « Sinon, « on le voit et on ajoute le créneau « Créer ma liste de microtâches » à votre agenda, à un moment choisi en fonction de votre chronobiologie », souligne l’expert. Ces microtâches seront écrites sur un créneau d’une demi-heure tous les matins si nous sommes des gens du soir, et vice versa, maintenant notre forme physique maximale pour d’autres tâches importantes.

Le « planning » est imprévisible : on laisse des « places vides dans le plan » appelées créneaux « joker ». En grandissant, on se pose trois questions : De quoi ai-je besoin en nombre d’heures de joker par semaine ? Combien de fois par semaine ces heures doivent-elles être étalées ? Quels sont les meilleurs moments pour l’arrêter ?

« Agent anti-stress par excellence, cette centrale est l’alliance des études techniques et du chauffage familial. Il aide à garder la tête hors de l’eau, en donnant du peps et en améliorant la production de dopamine, ce neurotransmetteur agit sur la motivation, l’enthousiasme, la joie de vivre », développe Caroline Gayet, nutritionniste spécialisée en phytothérapie et aromathérapie. Elle conseille de faire la cure pendant 3 semaines par mois, sur un mois sur 3 (dose de 500 mg par jour, pour être humain).