En Côte-d’Or, les petites communes veulent aussi profiter de

Et vous, allez-vous faire du shopping ? La période de promotion commence aujourd’hui et durera jusqu’au 8 février. Ça y est, les magasins regorgent de points verts, rouges ou oranges pour indiquer les baisses de prix. A Montbard, le syndicat a investi 5 000 euros pour tourner un court clip de quatre minutes. Le film est diffusé sur les réseaux sociaux. Il nous invite à faire nos courses dans les petites villes et à ne pas nous précipiter dans les grands centres commerciaux. La ville et le département ont financé jusqu’à 40% de la production de ce court métrage.

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« Je suis proche de mes clients, on parle de leurs familles, de leurs enfants »

A Semur-en-Auxois, les commerçants espèrent aussi voir plus de monde en magasin. Sylvie Michelot dirige « la Liberté », une boutique de prêt-à-porter, et pour attirer les curieux, elle affiche des grosses remises dès le départ : « Dès le premier jour, je commence à -50%, et puis ce sera dégressif » assure – tel. Est-ce suffisant pour se démarquer des grands noms ? Sylvie Michelot a d’autres arguments pour fidéliser sa clientèle : « J’essaie d’abord d’être accueillante, d’échanger sur la famille, les enfants, les grands-parents et de mettre mes clients à l’aise dans ma boutique.

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Les passants pousseront-ils encore la porte des commerces ? Brigitte arrive de Dijon, elle vient pour se balader, mais pas pour faire ses courses : « J’aime Semur-en-Auxois, mais tu as vu les magasins qui ont fermé un à un ? Moi ça me rend malade, hein c’est trop triste, mais pour autant je ne ferais pas les soldes ici, j’ai l’impression que ce sera trop cher. »

Cette certitude suffirait à faire bondir David et Sylvie Billat. Ils viennent d’accrocher une grande banderole rouge « Ventes » sur la devanture de leur magasin de chaussures, et à écouter le gérant, ça marche : « Oui, on pratique de vraies ventes sur fin de série, c’est vraiment dans l’esprit originel de l’opération , il ne s’agit pas d’articles achetés au rabais. Et ça attire de nouveaux clients, des curieux qui poussent la porte, puis on discute, on échange nos énergies et les clients reviennent ! » assure-t-elle.

« Avec la crise sanitaire, nous avons rajeuni notre clientèle et retrouvé les moins de 40 ans, c’est incroyable ! »

En l’espace de 10 ans, Semur en Auxois a perdu 10 à 15 % de ses magasins. Aujourd’hui il en reste une quarantaine, assure le syndicat local des commerçants, mais cette érosion n’est pas inéluctable. Frédéric Marquet dirige l’enseigne « Pro et compagnie », un magasin d’électroménager et depuis la crise sanitaire il constate que les personnes qui poussent la porte de sa boutique ne sont plus les mêmes : « Les commerces des petits centres villes comme le nôtre sont généralement anciens , mais la crise sanitaire a changé les choses. On a retrouvé des jeunes. Des gens qui n’ont pas pu se déplacer pendant le confinement ou qui ont été abusés sur Internet. On a de nouveaux clients de moins de 40 ans, ce qui était inhabituel il y a deux ans. On fait tout pour les garder, car ils trouvent que nous ne sommes pas plus chers que les grands centres commerciaux. Mais il faut beaucoup communiquer, aujourd’hui une petite boutique qui n’a pas de site internet et de réseau social à jour, je ne ça ne donne pas grand-chose de ma peau. »

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Une bataille de communication bien comprise par la fédération des commerçants et artisans de Dijon qui tentent d’attirer les ruraux vers le centre-ville. Parkings souterrains et transports en commun sont proposés pendant la période des soldes d’hiver par Shop In Dijon ! 2 heures de stationnement dans un parking souterrain du réseau DIVIA PARK, ou un aller-retour en bus ou tram. Bien entendu, il faut justifier de ses achats avec les justificatifs en se rendant à l’agence Shop In Dijon place Grangier.

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