De meilleures conditions de travail, la semaine de quatre jours, des investissements pour changer de bureau… Les employeurs américains mettent en place de nouvelles stratégies pour fidéliser leurs salariés.
La façon dont cela fonctionne est de s’améliorer et de s’adapter à la situation. Selon le Future Workplace Index d’EY, publié le 16 novembre, 40% des entreprises contrôlées par le consultant ont mis en place ou vont mettre en place une semaine de travail de quatre jours pour leurs salariés. Une politique de réduction du temps de travail se développe aux États-Unis dans un contexte de faible chômage et de pénurie de main-d’œuvre.
Pour parvenir à ces conclusions, EY a interrogé plus de 500 cadres supérieurs et chefs d’entreprise issus « d’un large éventail de secteurs ».
Cette recherche de flexibilité se traduit également par l’utilisation croissante du téléphone. Ainsi, 70 % des travailleurs américains travaillent à domicile au moins deux à trois jours par semaine, contre 42 % l’an dernier. Ainsi, près de 60 % des entreprises utilisent ou utiliseront des systèmes de réservation pour le contrôle d’accès ou le suivi des personnes.
Les changements visent à attirer et retenir les travailleurs qui manquent de l’autre côté de l’Atlantique. Selon ce travail, 64% des managers estiment que les opportunités de travail flexible représentent une motivation pour les salariés.
Des innovations pour rendre les bureaux attractifs
Mais les bureaux ne sont pas abandonnés par les employeurs. S’ils facilitent l’accès à un excellent travail, ils veillent également à ce que leurs employés continuent d’être attirés par le bureau. Pour ce faire, 50 % des chefs d’entreprise misent sur l’organisation d’événements physiques, 45 % sur la livraison de repas et 38 % sur le remboursement des frais de transport de leurs salariés.
Pour améliorer le bien-être de leurs salariés au bureau, 44% des chefs d’entreprise sont également installés dans le métaverse à des fins d’interaction sociale, de formation ou de recrutement. Ils sont également à 62% à investir dans de nouvelles choses liées à la santé et à la sécurité des salariés comme des équipements de surveillance de l’air intérieur ou l’implantation de bureaux sans communication.
Ces changements, ainsi que le ralentissement économique aux États-Unis, ont également un impact sur les plans d’investissement des entreprises. Mais leur influence est mitigée. Selon l’indice EY, seulement 33 % des propriétaires d’entreprise réduiront leurs ventes. En revanche, 58% d’entre eux admettent qu’ils vont s’agrandir.