Face à la pénurie de médecins, un rapport les incite à poursuivre leur travail « au-delà de 65 ans »

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Alors que la pénurie de médecins ne cesse de croître en France, le Haut conseil d’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) appelle les soignants à rester actifs « au-delà de 65 ans ».

La fin du numerus clausus à l’entrée des facultés de médecine n’a pas résolu le problème de la pénurie de médecins. Et pour cause : les dernières projections du ministère de la Santé annonçaient l’an dernier un « marasme » démographique de la profession, au moins jusqu’en 2030.

« Maintenir les activités au-delà de 65 ans »

"Maintenir les activités au-delà de 65 ans"

Puisque les jeunes diplômés ne suffiront pas, tous les regards sont tournés vers leurs aînés. « Afin de franchir le seuil des dix prochaines années, en attendant que l’augmentation des capacités de formation produise ses effets, les médecins doivent rester actifs le plus longtemps possible », estime le Conseil supérieur pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) dans son projet de rapport sur « l’organisation des soins de proximité ».

C’est d’autant plus vrai « dans les zones en difficulté », où « le maintien en activité des médecins au-delà de 65 ans est un enjeu important », ce qui « implique de créer des conditions favorables » pour les inciter à retarder leur sortie à la retraite, ou à en reprendre une année d’emploi combiné à la retraite.

Activités partagées avec les infirmières 

Activités partagées avec les infirmières 

Quitte à leur proposer des « formules légères » : absence de travail de nuit et de week-end, horaires choisis, poste salarié libéré des « frais de gestion » de l’entreprise…

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En revanche, le HCAAM ne recommande pas de « limiter l’installation » des médecins pour mieux les répartir sur le territoire, doutant que cette restriction « risque, à elle seule, de (les) conduire vers les territoires les moins attractifs ».