Publié le 19/09/2022 à 15h46
, mis à jour le 19/09/2022 à 15h46
Une diversifications des salles de sport depuis le début de la pandémie du COVID-19
Nutrition, spa, hammam… Les salles de sport jouent de plus en plus la carte du bien-être et de la détente pour attirer de nouveaux adhérents et retrouver l’esprit après le Covid.
« Le sport aujourd’hui en tant que satellite de l’économie du bien-être, il y a dedans la nutrition, les spas, la cosmétique bio, etc. Et notre défi c’est d’être un véritable écosystème et un lieu pour ‘aller à la gym’, résume-t-il. AFP David Amiouni, directeur général du réseau KeepCool, avec des actionnaires majoritaires qui ont mis la main à ceux de leur concurrent Neoness cet été, 300 chambres en France.
Au-delà des bancs de musculation traditionnels et des cours de boxe, KeepCool propose déjà des produits de fitness et vient de lancer une nouvelle application mobile conçue « comme le Netflix du fitness », avec « des centaines de vidéos et de séances organisées par des entraîneurs ». ainsi que des conseils diététiques. « La nourriture proposée sera encore augmentée l’année prochaine », promet le gérant.
Hammam, sauna, kinésithérapie… 26% des quelque 6.000 salles de sport, centres de fitness ou studios de yoga opérant en France disposaient d’un « espace bien-être » en 2021, selon une étude de l’association qui regroupe les entreprises. impliqués dans les loisirs physiques, Active-FNEAPL, ce qui n’explique pas le poids de ces activités supplémentaires dans tous les changements.
« Depuis plusieurs années, les salles de sport tentent de se diversifier, avec des saunas, des salles de massages, des exercices doux, de la relaxation, des entraînements spécialisés, pour faire marcher les Français. Se questionner sur cette diversité », résume Thierry Doll, président de l’association.
Des établissements recommandés par des kinésithérapeutes
Il souligne que de nombreux clubs sportifs ont déjà des « coins avec des produits nutritionnels », mais aussi des déclinaisons originales de sports, « comme cette salle à Rouen qui organise une course culturelle pour visiter de vieilles bâtisses en courant ».
Dans le réseau L’Orange Bleue, neuf salles (sur environ 400) développent le concept de « My Wellness Coach », qui regroupe trois entraîneurs sportifs, un ostéopathe et un diététicien-nutritionniste.
« Ils commencent le bilan initial en évaluant par exemple la posture ou l’appui de la personne, puis ils donnent des conseils sur les habitudes alimentaires et proposent un programme personnalisé ainsi qu’une séance d’entraînement personnalisée. Le bilan sportif est répété tous les quatre mois », explique Florent Gillet, animateur du réseau Mon Coach Wellness.
« L’Ostéo est un vrai complément, nous sommes recommandés par les médecins et les kinés », poursuit-il, soulignant que « ce qui fait aussi la différence avec les autres salles, c’est notre espace bien – avoir un sauna, hammam et cryobain, une baignoire à 8 degrés ». améliorer la récupération ».
Quelques clubs haut de gamme sont conçus comme des résidences privées, comme les trois salles de sport parisiennes avec le groupe Ken (Ken Club, Klay et Blanche) qui proposent restaurant, jus, piscine, spa, expositions d’art ou encore un services de barbier et de soins corporels.
Au club Blanche, installé dans une maison particulière restaurée, « on peut rester toute la journée : petit-déjeuner, cours de sport, déjeuners d’art, plongeon dans la piscine et enfin regarder un film », écrit Thomas Heisser, le porte-voix du groupe.