De l’ordre de 25%, la hausse permettra d’une part de faire face à l’inflation, aux dépenses énergétiques et à la hausse du point d’indice des agents, et d’autre part de financer le plan d’investissement dédié à la transition. , le renforcement des services publics et la mise en place d’un bouclier social et climatique.
La ville de Grenoble a annoncé vendredi une prochaine augmentation de 25% de la taxe foncière communale pour financer des investissements, un « bouclier social et climatique » et la gratuité de l’entrée dans ses trois musées. L’augmentation, « son seul levier fiscal », doit être examinée par le conseil d’arrondissement lundi et s’ajoutera à l’augmentation de base de 7% décidée au niveau national.
Une hausse qui va générer 44 millions d’euros
Son objectif est de récolter environ 44 millions d’euros, dont la moitié servira à « faire face à l’inflation, aux dépenses énergétiques, voire à augmenter le point d’indice des agents », selon l’annonce de la municipalité pour la protection de l’environnement. L’autre moitié sera versée au plan d’investissement existant dédié à la transition (12 millions d’euros), au renforcement des services publics et à la mise en place d’un bouclier social et climatique (11 millions d’euros), selon la même source.
Ce bouclier, qui devrait être lancé cette année, « concernera les trois premiers postes de dépenses des Grenoblois, qui sont aussi les trois principaux leviers d’émission de gaz à effet de serre : logement et énergie, mobilité et espaces publics, ainsi que l’alimentation ». « , a-t-il déclaré dans l’annonce.
La ville entend également offrir à tous un accès gratuit au Muséum d’Histoire Naturelle, au Musée Stendhal et aux collections permanentes du Musée de Grenoble. Elle prévoit également une hausse des tarifs sociaux dans les cantines et souhaite passer à la gratuité totale des fournitures scolaires.
Quatrième taux d’imposition sur le foncier le plus élevé de France en 2021
L’augmentation annoncée des taxes foncières a été qualifiée de « regrettable » par le groupe d’opposition municipale Nasa (Nouvel Air, socialistes et proches), qui dans un communiqué souligne le risque de « fragiliser de nombreux Grenoblois aux faibles ressources, des retraités aux pensions modestes , mais aussi ceux de la classe moyenne ». .
La ville de Grenoble n’a pas augmenté le taux de la taxe sur les terrains bâtis depuis 2009, selon le site Internet de la ville. Ce taux était de 54,72 % en 2021, le quatrième le plus élevé de France derrière Angers, Amiens et Poitiers, selon les données de l’observatoire de la fiscalité foncière UNPI.