Immobilier – Colocations : mauvaise ou bonne idée d’investissement locatif ?

Style puissant dans certains domaines

Connaissant ses locataires cibles, l’investisseur doit s’assurer que son logement en colocation est situé à proximité de centres étudiants, donc d’universités ou d’écoles. La région parisienne, comme d’autres pôles étudiants, est à juste titre aimée des investisseurs, mais toutes les zones ne sont pas également intéressées : si 92, 93 et ​​94, les durées de résidence seront les plus longues. %, -6% par rapport à la part moyenne d’appartements loués par Flatlooker), et le temps de recherche de locataires est faible (respectivement -63%, 0%, +9% de moins que la moyenne), ce n’est pas le cas jusqu’à Île -de-France.

En revanche, 78 ont les mêmes délais mais le temps moyen de recherche d’un locataire est plus élevé (+29% de plus que la moyenne) donc il y a plus de difficultés à trouver un locataire, et 91 est plus faible (-9% par rapport au moyenne) et associée à une durée de location très longue (+289% par rapport à la moyenne).

Hors Ile-de-France, les villes de Lyon, Marseille, Rennes ou encore Metz connaissent des temps de résidence encore plus longs qu’en région parisienne (ou l’équivalent de Marseille), le temps moyen dont disposent les locataires devient faible (+ 3 %, 0%, -49% et -54% respectivement par rapport à la moyenne). Certaines villes régionales comme Toulouse ou Perpignan ont des locataires qui resteront longtemps mais alors que les propriétaires mettront deux fois plus de temps à les trouver que dans d’autres villes (+97% et +71% respectivement par rapport à la moyenne).

Enfin, les zones de Lille, Le Havre, Montpellier, Nantes, Amiens, Grenoble et Orléans auront des durées de location plus courtes, mais les prix des locataires seront plus élevés car les durées d’occupation seront en moyenne plus courtes que les autres villes de la région (respectivement – 11%, respectivement -11%). -17%, -20%, -23%, -41%, -53% et -68% par rapport à la moyenne).

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« Dans certaines villes, il y a eu une explosion de l’offre de logements, ce qui a parfois entraîné une pression à la baisse sur les loyers, même s’il y a beaucoup d’étudiants dans ces quartiers. La ville de Cergy, par exemple, est concernée » – Nicolas Goyet, Président de Flatlooker

Un style puissant à certaines périodes de l’année

Les saisons de forte vacance de logements et de recherches intenses sont généralement concentrées de décembre à janvier, et tout au long de l’été de juin à septembre avant le début de l’année scolaire. Il sera donc deux fois plus difficile de louer une colocation en décembre qu’avant la rentrée en septembre.

Dans les zones où il est très difficile de trouver un locataire, il y a fort à parier que la résidence ne sera louée qu’à la rentrée prochaine. Vous devez donc bien choisir votre quartier, mais aussi votre temps pour louer votre bien, et si nécessaire penser à d’autres solutions temporaires ou intermédiaires pour rentabiliser votre investissement avant la rentrée.

Bénéfice attendu VS réalité du marché

En fonction de la zone choisie et de la durée locative de l’investissement locatif, il est fort possible de rencontrer un poste locatif inattendu. Évidemment, la qualité des équipements et le style de la colocation joueront toujours un rôle important dans la rapidité de recherche d’un locataire.

« Quant au prix, voire à l’expérience, il est toujours plus difficile de savoir se placer dans des appartements que dans des locations classiques, du fait de la diversité des conditions – équipements, mobilier, emplacement, etc. » – Louise Langer, responsable des locations chez Flatlooker