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, 22 octobre 2022
, modifié
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« Privilégiez les pays stables sur les plans politique et social »
, 22 octobre 2022
L’achat d’un bien locatif international peut être rentable, mais pas sans risque. Il convient de se renseigner sur les règles administratives et fiscales applicables.
Investissement dans l’immobilier
le loyer n’a pas de limites. Mais comme de plus en plus de Français envisagent d’acheter un logement à l’étranger pour le louer, soyez prudent. « C’est forcément une aventure risquée, surtout si vous n’avez jamais expérimenté l’investissement locatif en France », prévient Cécile Sainte-Cluque, notaire de Carcassonne et spécialiste du droit international privé. Mieux vaut s’adresser à un notaire : il sait poser les bonnes questions à ses interlocuteurs étrangers pour que vous puissiez optimiser votre investissement. »
Les règles étant différentes pour chaque destination, il faut s’assurer de la possibilité de lancer son projet. « Certains pays comme la Nouvelle-Zélande refusent de posséder un logement aux non-résidents, et en Thaïlande un étranger peut posséder un immeuble mais pas un terrain », illustre Cécile Sainte-Cluque. Autre règle d’or : allez-y et vérifiez si le logement existe vraiment.
Le choix du pays est crucial. « Autant choisir une destination proche de la France qui nous est familière et facilement accessible », conseille le notaire. Privilégier les pays politiquement et socialement stables. Renseignez-vous sur les règles locales d’urbanisme, ainsi que sur la disponibilité d’un document cadastral pour vous protéger de l’application du droit commun ou du risque d’expropriation. De plus, la maîtrise de la langue nationale garantit l’intégrité de la traduction des documents et des actes officiels.