Immobilier : Les Français y croient encore !

Inflation, hausse des prix à la consommation, guerre en Ukraine : de sombres nuages ​​planent sur le marché immobilier français. Quel est l’effet de cette zone sur les projets immobiliers français ? La réponse est le nouveau baromètre interactif Imop-Harris.

Un quart des français souhaite toujours acquérir un bien

L’immobilier « réfugié » n’est pas un vain mot. Bien que le choc de la guerre russo-ukrainienne, la forte inflation et les difficultés d’obtention de crédit aient pesé sur leur pouvoir d’achat, les familles françaises ont vu leur intérêt pour les investissements immobiliers perdurer.

La cinquième édition du Baromètre Interactif Imop-Harris, publiée le 28 septembre 2022, révèle : « Les Français ont toujours autant de chantiers qu’en février dernier ».

Ainsi, selon l’enquête, aujourd’hui, plus de trois Français sur dix (32%) déclarent envisager d’acheter un bien immobilier. Parmi ces clients potentiels, se distinguent les clients « potentiels » (18% français) et les « vrais » clients (14%).

Les investissements immobiliers résidentiels, qui n’en étaient encore qu’à leurs balbutiements il y a encore quelques années, sont considérés comme un investissement solide pour l’avenir. Les investisseurs institutionnels qui ont investi plus de 3,3 milliards de dollars dans le secteur résidentiel français au premier trimestre 2022 ont touché ce montant, un pas qui représente près de trois fois la moyenne des cinq années précédentes et la deuxième meilleure performance de l’histoire.

Alors que les investissements sont individuels, le marché de l’immobilier résidentiel haut de gamme sous-performe à seulement 2%, selon les recherches de JLL.

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Dans le contexte d’une économie instable et d’inflation, le taux réel à l’achat d’une maison est réduit. Le recours à l’investissement immobilier peut prendre différentes formes.

Environ un quart des Français déclarent envisager d’acheter une maison comme résidence principale ou de la louer dans l’année à venir. Parmi ces objectifs, 28% ont déclaré vouloir acheter une résidence principale et 20% ont déclaré vouloir acheter une résidence secondaire. En matière d’investissement locatif, 25% déclarent vouloir prendre cette décision dans les 12 prochains mois.

Globalement, les prix dans les grandes villes ont nettement augmenté depuis le début de l’été. Cette amélioration s’explique par une situation politique plus stable qu’au début de l’année, marquée par l’invasion russe de l’Ukraine.

La demande semble se stabiliser

Choisir sa future maison est un projet de vie et à ce titre peut parfois être un casse-tête. Pour 91% des Français, la luminosité et la présence d’espaces extérieurs sont des critères importants pour faire ses courses, et la demande a augmenté depuis la crise CCIDID 19 et le confinement qui a suivi.

Sans surprise, le Grand Paris reste la métropole la plus chère de France, avec un prix moyen de 7 805 le² pour une maison ancienne (+5,1 % en un an).

Le retour des acheteurs étrangers dans la capitale après deux ans de crise sanitaire a fait grimper les prix. La métropole Nice Côte d’Azur (5 066 € le mètre carré de logements seniors, en hausse de 4,9 % sur un an) et la métropole lyonnaise (4 712 €, en hausse de 4,4 %) complètent le podium des logements les plus chers de France.

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Cependant, les prix de l’immobilier dans les métropoles bordelaise et rouennaise se stabilisent. La demande dans les deux villes a ralenti ces derniers mois en raison de la forte inflation et des difficultés d’obtention de crédit.

L’aménagement de la surface (87 %) et l’efficacité énergétique (90 %) sont également des critères importants dans le choix de leur logement, car ils sont jugés importants par les futurs acquéreurs.

Pourtant, les dimensions écologiques et responsables du logement semblent être au cœur de la réflexion française. En effet, 84% souhaitent bénéficier d’un logement adapté en fonction de leurs convictions environnementales.