Immobilier : les terrains non bâtis, peut-être le jackpot !

Certaines zones non constructives, appelées « Zones Pastille », sont réservées à l’habitat mobile, léger et temporaire. (© Adobe stock)

Miser sur la modification des règles d’urbanisme s’avère souvent payant. Et pour cause: une parcelle constructible se vend entre 60 et 246 euros le mètre carré selon Terrains.fr contre 0,50 à 10 euros le mètre carré pour une non constructible.

Si vous souhaitez investir dans l’immobilier avec un budget serré, acheter un terrain non constructible n’est certainement pas la première idée qui vous vient à l’esprit. Cependant, avec un prix d’achat plus de 20 fois inférieur à celui des terrains à bâtir dans certains secteurs, l’investissement est attractif.

En pariant bien sûr sur le fait que votre pays deviendra un jour constructif. Le Revenu vous dit tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans cet investissement immobilier atypique.

Se familiariser avec les règles d’urbanisme

Il existe deux types de terrains : les terrains constructibles et les terrains non constructibles. Sur celles-ci il est par définition impossible de construire une maison. Les terrains non constructibles sont ainsi définis par les communes. Un terrain peut être considéré comme inconstructible pour deux raisons différentes.

La première est qu’il se trouve tout simplement dans une zone classée N (naturelle) ou A (agricole) du plan local (PLU), c’est-à-dire dans une zone où la ville n’a pas prévu de désenclaver l’urbanisation. cette fois. Pour être considéré constructif, le terrain doit être zoné U (urbain) ou AU (urbanisé).

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Cependant, certains terrains sont considérés comme inconstructibles pour des raisons autres que les superficies définies par le PLU. Ainsi, un