La Banque mauritanienne d’investissement (BMI) tente toujours de faire taire les journalistes

Moussa Sy, l’un des deux auteurs du reportage intitulé « le braquage de la maison de Nouakchott par l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz » a été interpellé samedi dernier par la police après la publication de l’article sur le site français « Mondafrique » et la restauration par le site mauritanien « Cridem ».

Une action en justice a été intentée contre l’auteur par la Banque mauritanienne d’investissement, dont le propriétaire est Zein Abidine, le chef des autorités mauritaniennes.

Ce sont les éléments de l’information de Moussa Sy

J’ai été surpris le samedi 13 août dernier vers 14 heures lorsque j’ai reçu un appel d’un commissaire de police qui m’a demandé de me présenter à la commission spéciale de l’Office de la justice de Nouakchott Ouest pour un article me concernant. Curieux de savoir ce qui se passait avec cette convocation soudaine, j’ai rapidement obtempéré.

Comment dire que l’actuel directeur de la banque mauritanienne n’a pas été nommé par le président précédent, aujourd’hui il est accusé ?

Au commissariat j’ai été accueilli par un jeune commissaire qui m’a dit que je faisais l’objet d’une plainte de la BMI (Banque mauritanienne d’investissement) qui considérait que sa réputation et son intégrité étaient atteintes par un article qui m’aurait obligé à l’écrire et à le publier . la gare de Cridem.

BMI pense qu’il s’agit d’une idée qui non seulement discrédite son nom lors de la discussion de ses actions, mais tente également de contacter l’un de ses actionnaires dans une affaire pendante devant BMI. Ce qui suit est une phrase à mon avis qui nuit à BMI, à certains de ses actionnaires, au système financier du pays… (sic).

À Lire  Le crédit immobilier à taux variable reviendra-t-il en France ?

En traitant avec la Police, je pensais et savais tout ce qui était écrit dans l’article criminel, même si je n’en étais pas l’auteur principal (1), sur la terre de l’ancien ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Pourquoi BMI ne dévoile-t-elle pas la liste de ses actionnaires ?

Si BMI pense que compter Zein Abidine, le président de l’Union nationale du patronat mauritanien (UNPM) parmi ses actionnaires, « nuise » à sa réputation – et je suis sûr qu’il n’y aura aucun problème à trouver des personnes partageant les mêmes idées. Et c’est pourquoi il doit porter plainte contre Zein Abidine lui-même qui a fait cette déclaration dans son discours à l’ouverture de la banque le lundi 11 décembre 2007.

Mais je défie BMI – qui se veut champion de la transparence – de publier la liste de ses actionnaires, tous ses actionnaires. Comment des Emiratis qui ont investi plus de 12 millions de dollars dans une banque peuvent-ils ne pas participer à son dévouement et participer à ses conseils d’administration ?

En ce qui concerne les opinions sur Zein Abidine et sa relation au cours des dix dernières années, je me suis abstenu d’y répondre jusqu’à ce que Zein Abidine dépose une plainte contre lui-même (in tuiti personae) de la « cachette » derrière le BMI.

S’il pense soudain qu’il peut m’admirer ou me menacer, j’ai le regret de lui dire qu’il fera face à de grands regrets. Et maintenant « laissez-le tomber sans que sa main ne le soutienne ». Je m’engage à mentionner, bien entendu, dans le respect des normes professionnelles et professionnelles, le dossier sur les sanctions en milieu rural qui sont vendus frauduleusement, le marché sur la vente, les maisons peu recommandables et mauvaises qui ont été données aux autorités, souverain de. le grand public : la police de la ville, le GEES, l’Ecole de Marketing, l’Ecole de Justice et l’école de Mourabitoune.

À Lire  Investissements : ces villes partagent le carburant pour vivre

Aucun cadavre ne restera dans les placards et le tintement des pots se fera entendre jusqu’à Médine.

Zein El Abidine ne veut pas (ou plus) de contact avec dix ans d’Aziz !? Qu’il s’explique en termes généraux. Qu’il arrête de s’envelopper dans la coupe de quelque chose de sacré. Comment peut-il, lui, dont l’activité en 2009 se limitait à un modeste commerce de matériel informatique, moins de dix ans plus tard à la tête d’une des premières économies du pays ? Et cela sans gagner à la loterie ou faire fortune et même breveter quelque chose de nouveau.

Les mauritaniens ont le droit de connaître et de poursuivre leurs modestes ressources où qu’ils aillent et peu importe à quel point chacun est fier !

18 milliards d’ouguiya, voire plus pour un Palais des Congrès qui coûte plus de la moitié du prix !

Bâtiments défectueux et mécanique douteuse, retards sans sanction, perturbations du marché, commerce de matériel, etc., la liste est longue.

Pendant qu’elle sauve sa montagne et travaille ses abdos, nous sommes toujours au menu !

(1) L’auteur principal de l’article est Nicolas Beau, directeur de Mondafrique. Sy Moussa, qui prépare des livres pour la station française, a accepté d’aider l’éditeur principal à trouver ses places dans la ville de Nouakchott où il lui était, hélas, interdit de séjour pendant la présidence d’Aziz.