Depuis plusieurs mois, les autorités sud-coréennes ont mis en place une série de mesures visant à réglementer les activités cryptographiques. Cette approche a été accentuée avec l’effondrement de la plate-forme d’échange FTX, qui compte près de 6 000 utilisateurs en Corée.
Un dispositif pour contrer le blanchiment de capitaux
Le 29 janvier, le gouvernement sud-coréen a annoncé qu’il travaillerait au développement, cette année, d’un dispositif de suivi des transactions cryptographiques. L’information provient du média local Khgames. Le système s’appelle : « Système de suivi des devises virtuelles ». Il sera disponible pour surveiller le déroulement des transactions cryptographiques dans le pays. C’est bien un moyen pour l’Etat de contrôler ces opérations.
Le processus doit permettre d’obtenir des informations sur l’historique des opérations cryptographiques effectuées et les parties impliquées. Le système devrait également être en mesure de fournir des détails sur l’origine des fonds. Il fournira également des informations sur leurs destinations ainsi que sur l’opérateur qui les a effectuées.
Ce projet, dont la date de mise en œuvre est pour le premier trimestre 2023, permettra de limiter le blanchiment d’argent. Un phénomène contre lequel les autorités mènent une guerre acharnée depuis plusieurs mois.
Un pas supplémentaire vers la réglementation de l’industrie crypto ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à travers ce dispositif, les autorités coréennes renforcent un peu plus leur arsenal pour lutter contre la fraude sur le marché de la crypto, mais pas seulement. 2022 a été une année où la Corée du Sud a multiplié les mesures pour accroître son intervention dans ce secteur.
En septembre, par exemple, le gouvernement a saisi 184 millions de dollars d’actifs cryptographiques liés à l’évasion fiscale, via des plateformes d’actifs virtuels. Plus récemment, en novembre, la Commission des services financiers (FSC) a lancé des enquêtes ciblant les échanges actifs. L’enquête ouverte dans le cadre du naufrage de FTX (qui n’a pas épargné les utilisateurs coréens), vise à contrôler le respect du principe selon lequel les bourses n’ont pas le droit d’émettre leurs propres actifs.
Quoi qu’il en soit, la Corée semble plus déterminée que jamais à lutter contre les fraudeurs.
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Loin de freiner mon enthousiasme, un investissement infructueux dans la monnaie numérique en 2017 n’a fait qu’augmenter mon enthousiasme.J’ai donc décidé d’étudier et de comprendre la blockchain et ses multiples usages et de transmettre mes connaissances plume liées à cet écosystème.