Virginie Cassaro a pris ses fonctions de directrice de l’assurance maladie de l’Allier en janvier.
Dès son arrivée, il retrouve une situation saine : les premières indemnités journalières sont versées dans un délai d’environ 24 jours, et il n’y a pas de retard dans le paiement de la complémentaire santé solidarité (ex-CMU).
Si le numérique est un axe de développement, dans un département comme l’Allier, « il est important de maintenir une offre d’accueil importante. Elle s’est même renforcée avec l’ouverture d’un nouveau centre de services en France, portant la présence de la CPAM à 25 points d’accueil ».
Espace santé et e-carte vitale
Cette année, l’assurance maladie propose de nouveaux services numériques. Chez Allier, 75% des adultes ont un compte. En 2023, ils pourront désormais déposer un document.
Depuis février 2022, 98 % des Bourbonais disposent d’un centre de santé, mais peu l’utilisent. C’est un support numérique avec la trace de votre parcours de santé. Vous pouvez y trouver un rapport d’hospitalisation, des consultations, des résultats d’examens, mais aussi vos allergies médicamenteuses. Un moyen utile pour les malades chroniques, les têtes en l’air, mais aussi les différents professionnels de santé. « Cela permettra une meilleure connexion entre l’hôpital et la médecine de la ville. Nous accompagnerons les assurés et les professionnels de santé dans l’utilisation de cet espace de santé. L’assuré garde le contrôle de ses données protégées et choisit qui peut y accéder.
Déserts médicaux : dans l’Allier aucun territoire n’est épargné par le manque de médecins généralistes
Autre nouveauté pour 2023, la recette digitale et la e-carte vitale. Les ordonnances papier continueront d’exister, mais chacune aura un QR code, qui la rendra unique et qui sera donc sur l’Espace Santé.
La e-carte vitale est actuellement testée dans plusieurs départements. Ce sera une carte indispensable sur une application très sécurisée, comme pour les cartes bancaires », explique Virginie Cassaro.
En 2023, l’assurance maladie continuera à soutenir les centres de santé pluriprofessionnels et les communautés professionnelles de santé à assise communautaire (CPTS). « Actuellement ces CPT S couvrent 85 % du territoire. Ils permettent de prendre en charge le patient de manière globale et de faire de la prévention», précise Virginie Cassaro. Un sujet sur lequel elle souhaite mettre l’accent puisque l’Allier a le taux de dépistage du cancer féminin le plus faible de la région.
Les médecins généralistes de l’Allier cherchent à solidifier un séjour de soins
L’assurance maladie continue de soutenir ceux qui renoncent à des traitements complexes et coûteux. « 300 personnes ont été accompagnées en 2022. Nous sommes très actifs pour les aides financières. En 2022, 740 000 euros ont été distribués pour des soins dentaires, des prothèses ou pour équiper des foyers.