L’affaire parut trois mois plus tard dans Le Figaro. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a été victime d’un coup de marteau en juin.
A beautiful day
« Cet été, l’affaire est passée inaperçue. […] Le 26 juin 2022, un homme plutôt âgé a été agressé au marteau à Bâle. L’agresseur n’a cessé de frapper sa victime, alors même que l’ultima était déjà au sol, jusqu’à ce que des passants interviennent et le soulèvent. […] Mais le parquet n’avait pas révélé […] que l’homme agressé est l’un des Français les plus influents du pays. Son nom : François Villeroy de Galhau. Un Alsacien de 63 ans a été transporté à l’hôpital. »
Pour quelle raison ? Il serait facile de soupçonner que son attaque est intervenue en réaction à l’hostilité du Gouverneur de la Banque de France envers le Bitcoin et son soutien à la dystopique CBDC (Central Bank Digital Currency).
Bâle est en fait la ville hôte de la célèbre Banque des règlements internationaux (BRI). Où les banquiers centraux du monde entier se retrouvent pour discuter notamment de la CBDC. À cet égard, ne manquez pas notre dernier article sur la CBDC.
Agustin Carsten, le président de la BRI, a déclaré il y a quelques mois que « contrairement à l’argent liquide, la CBDC offre aux banquiers centraux un contrôle absolu sur la façon dont il est utilisé ».
Agustin Carsten et François Villeroy de Galhau se sont également rencontrés ce mardi à Paris. Les deux amis ont visiblement cassé du sucre sur Bitcoin.
Le gouverneur français y a jugé « regrettable » la décision du Salvador de faire du Bitcoin une monnaie officielle. Il a également plaidé pour l’adoption de la loi MiCa (Markets in Crypto-Assets), arguant que « cet hiver crypto n’était pas une raison de se reposer sur nos lauriers pendant cet hiver crypto ».
Christine Lagarde, présente par visioconférence, a lancé pour sa part que « les crypto-actifs sont des actifs purement spéculatifs et certainement pas des moyens de paiement ou des réserves de valeur », a-t-elle déclaré.
Mais malgré les apparences, ce n’est pas un maximaliste du Bitcoin qui a tiré son marteau. La cour d’appel de Bâle estime que la motivation de cette attaque est « politique ou écologique ».
En effet, des organisations comme Extinction Rebellion critiquent régulièrement les banques qui financent des projets d’extraction de combustibles fossiles.
Certains militants ont sombré dans l’extrémisme. L’un d’eux est allé jusqu’à tenter de mettre le feu au match d’adieu de Roger Federer le week-end dernier.
Au contraire, les maximalistes du Bitcoin ne sont pas des extrémistes.
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Un journaliste qui fait un reportage sur la révolution Bitcoin. Mes articles traitent du bitcoin à travers des prismes géopolitiques, économiques et libertaires.