La start-up Ever Invest constate que depuis le début de l’été, le nombre de biens mis en vente dans la capitale a augmenté de 28% par rapport à la même période un an plus tôt.
Le pouvoir change clairement de main à Paris. Même si jusqu’à présent les vendeurs avaient toutes les cartes en main, depuis le Covid la donne a changé. Et aujourd’hui, les acheteurs peuvent vraiment faire entendre leur voix. Ever Invest*, société d’investissement locatif, constate que le nombre de biens mis en vente dans la capitale a augmenté de 28% depuis le début de l’été par rapport à la même période un an plus tôt*.
La raison? Des prix en baisse, selon Maxime Guérin, PDG d’Ever Invest. Les vendeurs s’attendent à ce que la baisse des prix de l’immobilier parisien se poursuive, « surtout dans le cas des planchers thermiques ». Depuis le début de l’année, les prix ont baissé de 0,7% dans la capitale, selon Ever Invest. Des estimations proches de MeilleursAgents, qui enregistrait une baisse des prix de 1,2% à Paris entre septembre 2021 et septembre 2022. Pour rappel, à partir de 2025, il sera interdit de louer un logement en étiquette énergétique G. Une mesure qui sera étendue aux logements F en 2028 puis E en 2034.
Les vendeurs tentent des hausses de prix

Les acheteurs bénéficient d’une marge de négociation beaucoup plus importante que les années précédentes, lorsque le marché était complètement saturé. « Alors qu’il était presque obligatoire de proposer le prix du petit studio ou T2 pendant quelques années, il est désormais possible de proposer un prix légèrement inférieur à ce qui était demandé dans les annonces », note Ever Invest.
Mais attention, les vendeurs ne se laissent pas avoir. La start-up révèle une hausse des prix demandés par les vendeurs à Paris cet été (+6,9%) par rapport à l’été dernier, « certainement prévue pour anticiper les négociations avec les acquéreurs ».
* Méthodologie : Ever Invest s’appuie sur un outil qui scanne quotidiennement la majorité des annonces immobilières en France, à travers les plus grands portails. Le groupe conserve ces données depuis janvier 2021, ce qui permet de faire des comparaisons à différentes dates, par région (à l’échelle française) et arrondissement (à l’échelle parisienne).