Le parcours de soins : un outil de réussite en matière de santé et de protection sociale

Parmi les apports les plus importants qui assureront le succès de la réforme du système de santé et la généralisation d’une assurance maladie pérenne et pérenne, entre autres, la mise en place d’un parcours de soins dans le secteur privé, quand il n’a pas été utilisé comme dans le secteur public depuis quinze ans, explique le médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé Tayeb Hamdi.

La loi-cadre 06-22 relative au système de santé, adoptée lors du Conseil des ministres présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 13 juillet 2022, jette les bases nécessaires à la rénovation du système national de santé, un chantier essentiel. et de concrétiser la vision royale de la généralisation de la sécurité sociale et de l’assurance maladie obligatoire de l’AMO.

Le parcours de soins, dont l’objectif est d’assurer à chaque usager un suivi médical coordonné, une gestion rigoureuse de la documentation médicale et une prévention personnalisée, repose sur la coordination des soins et services médicaux dispensés aux assurés par le médecin traitant, le médecin généraliste et médecin de famille. placé à l’entrée du système de santé et appelé le «  Gatekeeper » par les anglo-saxons.

Son rôle est d’assurer le premier niveau de soins, de coordonner le suivi médical, de suivre et d’orienter le patient dans le cadre des soins coordonnés, de gérer le dossier médical et d’assurer, en collaboration avec un médecin spécialiste, le protocole de prise en charge du patient. à long terme et en fournissant des mesures préventives personnalisées. La visite chez le médecin traitant fait gagner du temps au patient, car il est suivi et guidé par le médecin, au lieu de consulter arbitrairement plusieurs médecins avant de consulter le bon médecin en premier lieu.

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Cela permet au patient de gagner un temps précieux pour un diagnostic précoce et des soins appropriés, ainsi que de meilleures chances de guérison. La prise en compte du parcours fait économiser au patient et à la caisse de santé des coûts autrement inutiles, tout comme cela fait gagner au système de santé l’utilisation optimale des ressources humaines, car les médecins verront des patients qui appartiennent effectivement à leur spécialité, et non des patients qui les débarquent sur le mauvais chemin. gastro, quand il s’agissait de problèmes cardiaques, par exemple. Un parcours de soins basé sur la médecine de première ligne est une stratégie prônée par l’Organisation mondiale de la santé depuis environ un demi-siècle et utilisée depuis des décennies par de nombreux pays, comme l’Espagne, la France, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, pour n’en citer que quelques-uns. quelques. .

La mise en place de ce cours a permis à ses pays d’assurer l’équilibre de leurs caisses d’assurance maladie, de gagner des milliards d’euros, tout en améliorant la qualité des soins et en optimisant l’efficacité de leurs personnels de santé. Ces pays ont opté pour une transition vers un médecin généraliste, à l’exception de la France qui a opté pour un médecin généraliste ou spécialiste.

En effet, 97 % des assurés français ont choisi un médecin généraliste. La mission du médecin de famille accompagnant le patient ne se limite pas à orienter les patients, mais à assurer leur prise en charge, leur coordination et leur prévention. S’il est difficile d’imaginer un neurochirurgien qui s’occuperait par exemple des vaccinations des enfants, des dépistages du cancer du sein, de la coordination des soins des patients diabétiques et plus, préparant les médecins généralistes à ces missions selon des protocoles et des charges de travail précisément définies. est une condition préalable à la réussite du projet.

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Le parcours de soins n’entrave en rien la liberté de choix des patients. L’observance du cours donne droit à des remboursements plus élevés que la non-observance, mais ne prive en aucun cas quiconque de consulter un médecin de son choix en dehors du cours. Seul le seuil de remboursement évoluera au profit d’une rationalisation et d’une optimisation de l’utilisation des ressources humaines, financières et matérielles.

Le cursus ne fait pas référence à des pathologies dont la prise en charge par les spécialisations est évidente, telles que l’ophtalmologie, la pédiatrie, la gynécologie, ou les consultations urgentes ou dans le cadre d’un suivi avec un spécialiste dans le cadre d’une maladie chronique… Rénovation de la nationale système de santé dans le cadre de la vision royale ne peut se faire que sur la base de réformes, y compris du parcours de soins, qui ont déjà fait leurs preuves et leur apport dans le monde avec le consensus des recommandations de toutes les autorités médicales, sanitaires et économiques sanitaires à l’échelle internationale, l’OMS en tête.

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