L’Ondam (Objectif National d’Evolution des Dépenses d’Assurance Maladie) figurant dans le PLFSS est attendu autour de 3,5% en 2023. Le gouvernement s’attend donc à ce que les dépenses de santé augmentent l’année prochaine, même avec des prévisions de déficit à 13 milliards d’euros, contre 19 milliards d’euros cette année et 26 milliards d’euros en 2021.
Et pour redonner une marge de manœuvre budgétaire, l’exécutif mise sur la réforme des retraites. Car le financement des mesures du Ségur de la santé et la piètre amélioration du système hospitalier ces dernières années doivent être couverts par les revenus.
Privilégier la prévention
Afin de réduire le déficit du système de santé, l’assurance maladie recommande de renforcer la prévention. Se référant à cette recommandation, le gouvernement entend stabiliser les pertes à 13 milliards d’euros pour l’année prochaine.
Celles-ci seraient dues à la mise à niveau des professions hospitalières (Ségur de la santé) et à l’amélioration du système hospitalier, qui s’est récemment fortement détérioré en raison des mesures d’austérité drastiques.
La hausse d’environ 3,5 % de l’Ondam n’est qu’un retour à une situation quasi normale après les déficits excessifs provoqués par la crise sanitaire (56 milliards d’euros pour 2020 et 2021).
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Un amendement sur la réforme des retraites dans le PLFSS
Le financement de l’augmentation des dépenses de santé devrait être couvert par les recettes. L’exécutif veut donc accélérer la réforme des retraites afin de s’assurer des marges de manœuvre budgétaires.
A cet effet, un amendement à la réforme des retraites pourrait être introduit dans le PLFSS, ce qui permettrait une mise en place progressive du dispositif à partir du second semestre 2023.
Rien n’est cependant sûr car les négociations avec les partenaires sociaux s’avèrent difficiles, d’autant plus que les syndicats s’opposent à cette réforme.