Le retour des promotions dans les Bastions

Environ 3.100 marins d’eau douce ont envahi le Parc des Bastions mercredi matin et autant l’après-midi, suivant le défilé des plus grands et des plus grands. Les campagnes – officiellement « Fête des écoles » – sont revenues dans ce lieu convivial de la ville de Genève après une parenthèse Covid de deux ans, qui a poussé l’an dernier les autorités communales à organiser des « fêtes décentralisées ».

Cette année, le thème de la mer a été choisi. Poissons, sirènes, crabes, masques et tubas hommes le flot d’élèves porte le couvre-chef confectionné en classe. Des animations sont prévues. Un capitaine raconte des histoires, un guitariste, sur scène, chante des chansons d’aventure, des plongeurs jonglent devant une classe captivée. Sur un arbre, un calamar se fait bronzer entièrement dans des ballons au pilulier et observe les manèges et les coins casse-croûte.

Delia, Maria Clara et même Roméo, qui font la queue pour faire tourner les balançoires, sont tous excités. C’est la fête et surtout « C’est les vacances d’été !!! » joie en retour ces 6 ans d’une classe de 2P à l’école Liotard. Leur professeur, Ashley Cooper, n’en pense pas moins, car « on est fatigués, c’est toujours très tard dans l’année, et avec la canicule ce n’était pas facile dans les cours ».

Ce retour dans les bastions, « ça fait du bien. Ça fait plaisir de voir comme les enfants sont contents. » L’enseignant salue également la nouvelle organisation mise en place avant la pandémie, à savoir scinder la fête en deux, avec les degrés les plus bas le matin et 3-4P l’après-midi : « Il fait moins chaud le matin et surtout il n’y a plus foules, il y a moins de files d’attente aux manèges. Une autre enseignante, Véronique Nardo, constate que « les parents regrettent que les petits ne participent plus au défilé ».

Rituel de passage

Rituel de passage

Dès 14h30, parents et proches forment une haie d’honneur le long du parcours du célèbre défilé, téléphones portables sans cape. Depuis un moment, les classes se regroupent au point de départ, la Promenade Saint-Antoine. Qui à l’ombre des arbres. Qui est au milieu d’un cagnard.

Cet écosystème animé comprend également des officiels, des secouristes, des fanfares, des policiers en uniforme et même des patineurs à roulettes. Des agents municipaux en tenue de neuf montrent le chemin. Une fanfare suit devant les autorités.

Anne Emery-Toracinta, responsable de l’instruction publique, est bien sûr en première ligne. Proposé que le défilé ait lieu à nouveau. Ému à l’idée de vivre ces dernières promotions en tant que conseiller d’Etat. Conseillère administrative en charge des écoles, Christina Kitsos souligne « l’importance des rituels de transition au niveau collectif et individuel ». Tous ces sons, toutes ces images, toutes ces sensations seront autant de souvenirs pour ces élèves. « C’est touchant, toute cette énergie et cette diversité. Cela nous ramène à notre propre enfance.

Fifres et tambours, pirates lançant des sabres ou sur des échasses, maîtresses et maîtres accompagnent et entourent la jeunesse – notre avenir – qui défile pour la plus grande fierté des adultes. L’imaginaire était comme toujours au rendez-vous. Les étoiles de mer sont collées au couvre-chef, tandis que les parents sont émerveillés par les étoiles.

Après trente minutes de trot dans la vieille ville et dans les rues basses, la première classe franchit les grilles du parc, la dernière arrivant quarante minutes plus tard. Des pompiers volontaires, équipés de brumisateurs, sont postés le long de l’allée principale pour rafraîchir les athlètes. Le sirop de grenadine coule à flot, grâce au savoir-faire des bénévoles – ils sont nombreux pour un tel événement.

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Vendredi pour les 5-8P

Vendredi pour les 5-8P

Première arrivée, la classe de 4P de Julia Chanson, de l’école des Cropettes, en a profité pour se presser vers les manèges encore vides. Tagada, Dragon, Eléphants… Très vite les cris dominent et éclatent de partout. « Ils sont excités », s’exclame l’enseignant, en prenant soin de ne perdre personne. Elle filme certains de ses élèves, se tordant dans une machine à laver géante.

A 17h30, les grilles s’ouvrent pour les parents qui retrouvent leurs enfants. Pour les 5-8P, la fête aura lieu le vendredi, de 17h à 22h30. L’école se termine. Le journaliste s’en va. Ce n’est qu’un au revoir.

& gt; & gt; Lisez également notre reportage et nos photos du 1P-2P School Festival (également le lien ci-dessous)

Sources :