Les bons mensonges dans les stupéfiants : comment s’en protéger ?

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Il y a 1 heure, Mis à jour il y a 1 heure

DROITS DES UTILISATEURS – L’utilisation de kits de dépistage salivaire par la police produit parfois des résultats positifs pour les drogues. Alors, comment protégez-vous vos droits ?

Si 100% des consommateurs de drogues sont testés positifs, 100% de ceux qui sont testés positifs ne sont pas des consommateurs de drogues illégales.

La conduite n’est pas considérée comme une infraction lorsque vous êtes sous l’influence d’une substance stupéfiante, mais après en avoir fait usage.

Vous risquez alors jusqu’à 2 ans de prison et 4 500 euros d’amende, ainsi que la perte de 6 points, la suspension ou l’annulation de votre permis de conduire pendant trois ans, ou la confiscation de votre véhicule.

Si le test de dépistage est positif, un échantillon de salive ou de sang est utilisé pour vérifier la consommation de drogue.

Après prélèvement d’un échantillon de salive, une prise de sang puis un deuxième avis doivent être demandés à la police dans les 5 jours suivant l’annonce des résultats de la prise de sang.

Il faut alors prendre immédiatement l’initiative personnelle de faire une analyse d’urine puis de faire un prélèvement capillaire pour montrer l’absence de stupéfiants.

Un résultat faussement positif peut en effet être dû à une consommation de CBD (contient moins de 3% de THC, le principe actif du chanvre) ou à une contamination passive.

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