Les Français craignent de perdre du pouvoir d’achat lorsque l’inflation augmente. Actuellement, le taux d’inflation annuel est de 6% sur un an. Heureusement, il existe certains investissements pour limiter la perte de pouvoir d’achat des ménages face à l’inflation.
Le Livret A : placement le plus sûr contre l’inflation

Pendant des décennies, le Livret A a été relativement lié à l’inflation et les fonds d’assurance-vie en euros ont eu tendance à être plus élevés que cette dernière. « Ainsi, les Français ne se sont jamais demandé quoi faire de leur argent », reconnaît Maxime Chipoy, président de Moneyvox, un site d’information sur les finances personnelles et les questions budgétaires.
En transformant votre épargne en actions, par exemple, vous pouvez la protéger contre l’inflation. En effet, « avec le temps, les revenus et bénéfices des entreprises augmentent avec l’inflation. Les entreprises s’adaptent naturellement à la valse des prix et des salaires, explique John Plassard, conseiller en investissement chez Mirabaud. Investir en actions permet donc de préserver ses finances personnelles.
Si les entreprises s’adaptent naturellement à la hausse et à la baisse des salaires et des prix. L’inflation affecte les entreprises de deux manières. Premièrement, les prix augmentent, ce qui augmente les revenus de l’entreprise. Ensuite, les salaires augmentent après la hausse des prix. Pendant ce temps, les économistes affirment que les entreprises « les mieux positionnées » sont en mesure de répercuter les coûts sur leurs clients. Cela leur permet d’augmenter leurs marges bénéficiaires.
Pour éviter une perte totale de pouvoir d’achat, il est important de ne pas laisser l’argent sur un compte bancaire avec un abattement de 0,10%. Cela permettra à l’inflation de réduire graduellement la valeur de votre argent chaque mois. Au lieu de cela, vous pouvez choisir l’une des nombreuses solutions possibles qui compensent partiellement les effets de l’inflation.
Les Français apprécient particulièrement le recours au Livret A. Il oblige les épargnants à verser l’équivalent de 3 à 4 mois de salaire. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une option fantastique, il est considéré comme un compte d’épargne de sécurité. Avec l’inflation, laisser de l’argent sur un compte courant pendant de nombreuses années peut donner aux utilisateurs moins de pouvoir d’achat qu’au début. D’autant que le taux du Livret A est récemment passé à 2 %, dès le 1er août.
Les autres placements populaires chez les français

Un autre placement moins connu, le compte d’épargne populaire (LEP), pourrait s’imposer comme une alternative. Réservé à ceux qui ne paient pas ou très peu d’impôts, le plafond est fixé à 7 700 €, mais le taux d’intérêt est passé à 4,6 % au 1er août. « C’est le seul produit d’épargne qui vous garantit presque contre l’inflation car le taux d’intérêt est basé sur l’inflation des six derniers mois. »
Il existe aussi une solution, un Boligspareplan (PEL), tant qu’il est ancien. En effet, le tarif fixé à l’ouverture ne change pas, mais les prix proposés récemment ne sont pas très intéressants.
Viennent ensuite les fonds d’assurance-vie. Proposés par de nombreuses banques ou organismes d’assurance, ils sont divisés en deux parties : les fonds en euros et les fonds en unités de compte. Le premier est la partie sûre de l’assurance-vie, « avec de moins en moins de profit », prévient Maxime Chipoy. La grande majorité de l’argent que les Français investissent dans l’assurance-vie se trouve dans ces contrats, finalement peu attractifs.
Ouvrir une assurance-vie à votre banque ne donnera pas grand-chose, cela reviendra cher, alors que l’ouvrir sur Internet donnera plus. Beaucoup sont gratuits et généralement pris en charge par de grandes entreprises.
Pour étendre votre portée, il y a aussi l’immobilier. Bien sûr, en achetant directement des biens à risque (loyer, baisse des prix…), ou via SCPI. Une SCPI est une SCI qui achète et gère des dizaines de logements, commerces ou bureaux. Une façon d’investir dans l’immobilier et en même temps de limiter le risque, même si de nombreux coûts doivent être intégrés en premier lieu.