Non, le carnage de notre système de santé n’est pas une fatalité, ensemble nous pouvons faire bouger les choses !

Le 22 septembre dernier, les personnels de santé et d’action sociale se sont de nouveau réunis dans la rue, devant leurs établissements et les ARS (agences régionales de santé) pour dénoncer, une nouvelle fois, la désagrégation de la population hospitalière secteurs et la psychiatrie. Au niveau local, des collectifs d’usagers et d’élus se sont regroupés, pour exiger, entre tous, l’arrêt des fermetures de lits, de services, de maternités et d’urgences. « Nous avons besoin de lits, de personnel et d’augmentations de salaire ! C’est ce qu’ils demandent depuis des années sans relâche.

Après des décennies de régimes budgétaires délibérément organisés, après l’épreuve de la pandémie et les miettes accordées par le gouvernement Macron à l’Assurance maladie, de nombreux soignants serrent les dents, épuisés, tentant malgré tout d’assurer des soins de qualité à leurs patients dans un contexte de crise sanitaire. manque de lits et de personnel, tandis que d’autres craquent, dégoûtés au point de démissionner. La crise hospitalière atteint son paroxysme, avec le triage des urgences cet été, une étape de plus pour briser l’égalité d’accès aux soins, une mesure que le ministre de la Santé et de la Prévention entend pérenniser.

Aucune proposition, ni du ministre de la Santé ni du président Macron, avec sa volonté supposée de revoir le système de santé, ne suggère un changement de cap dans la politique de démantèlement des hôpitaux publics, qui visent constamment leur désir obsessionnel de réduire les dépenses publiques . dont notre système public de santé et son financement par la Sécurité Sociale.

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Une sécurité sociale qui fera sans doute l’objet d’une nouvelle attaque avec l’examen et le vote du PLFSS (loi de financement de la sécurité sociale) pour l’année 2023. Ce PLFSS, qui devrait être donné à connaître dans les prochains jours et qui aimerait être exceptionnellement ambitieux face au cataclysme sanitaire actuel, fait craindre de nouvelles restrictions budgétaires. Elle fera l’objet d’intenses batailles, notamment autour de l’Ondam (objectif national des dépenses de l’assurance maladie) qui fixera les budgets des dépenses de l’assurance maladie sous enveloppes scellées. Nos parlementaires communistes s’efforceront de faire de nombreuses propositions, dans une démarche qui remet l’humain au centre de notre projet, avec des mesures urgentes pour l’hôpital public et notre système de santé.

Car nul besoin d’une consultation publique, comme le propose E. Macron, pour savoir qu’il faut engager un grand plan de formation ambitieux, une nouvelle politique de l’emploi dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux, avec des recrutements massifs, une véritable politique générale augmenter. dans les salaires, de nouveaux droits pour les travailleurs et leurs représentants. Le financement, proportionné aux immenses besoins actuels, doit permettre aux hôpitaux de retrouver les marges financières nécessaires pour répondre aux attentes urgentes des professionnels et de la population, avec notamment nos propositions d’exonération de la taxe sur les salaires, de récupération de la TVA, de recouvrement total de créances, et bien sûr la Sécurité Sociale capable de couvrir les besoins des hôpitaux publics, de la santé et de la retraite.

Autant le travail de nos parlementaires est essentiel pour faire aboutir ces propositions, autant une large mobilisation, en collaboration avec les syndicats, les groupements professionnels et de protection civile et la population, est fondamentale pour pouvoir revendiquer un système sanitaire et social. protection pour répondre aux besoins du XXIe siècle.

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Descendons tous dans la rue le 29 octobre pour exiger un vrai changement dans la politique de santé !

directeur national de la santé collective et de la protection sociale