Nouvelle fraude à l’assurance maladie

Il y a un esprit de déjà-vu… C’est l’histoire d’un opticien, de sa femme et d’un médecin qui risquaient une peine de prison pour avoir exercé illégalement le métier d’audioprothésiste et fraudé, pendant six ans, les CPAM de la Marne, Haute-Marne . , Ardennes et Meuse jusqu’à des centaines de milliers d’euros.

Au cours du procès, qui a duré plus de six heures, les prévenus, pour leur défense, ont utilisé la méthode de la patate chaude, s’accusant mutuellement : le médecin travaillait, Madame n’était qu’une comédienne pour son ex-mari, Monsieur. en utilisant simplement les souhaits du Centre Optique pour promouvoir le secteur de l’audition dans ses domaines, même sans audioprothésiste. Aucun d’entre eux n’était entré en contact avec des patients, donnant cela à leurs subordonnés, ils ne pouvaient donc pas être accusés d’activités illégales…

Nul n’est censé ignorer la loi

Les accusés ont pris la fuite après l’imprécision de la loi qui leur a permis de voir ce qui se faisait dans l’illégalité. « Je ne me suis pas posé cette question car je n’imaginais pas qu’on puisse être clandestin pendant six ans en France sans que personne ne voie quoi que ce soit », a déclaré, selon nos confrères de L’Union, un médecin, à l’expression inquiétante.

Face au juge qui s’étonnait que ce dernier reçoive 100 000 € en six ans sans jamais être présent dans le domaine de l’ophtalmologie, le médecin s’est défendu en expliquant que « toucher 250 000 € par an, ce peu d’argent par mois n’est pas important pour lui. et qu’il n’y voyait aucune responsabilité, qu’il ne rendait service qu’aux ophtalmologues qui ne recevaient pas d’audio, que « c’est un métier où il n’y a aucun risque, c’est l’informatique qui fait tout, il suffit d’appuyer sur un bouton ». ceux qui s’y sont opposés, le responsable a dit « le seul risque est de percer le fil d’oreille »…

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La SDA s’est constituée partie civile dans cette affaire « pour protéger les intérêts de la profession d’audioprothésiste et obtenir réparation de ses préjudices résultant de l’exercice illégal des compétences d’audioprothésiste par les prévenus dans cette affaire ».

Le procureur a requis une peine de trois mois de prison et 15 000 d’amende pour le médecin, six mois de prison avec sursis et 130 000 d’amende pour l’ophtalmologiste et trois mois et 3 000 d’amende pour son ex-femme. Selon nos informations, le représentant du parquet a également demandé des sanctions pour les entreprises : une amende de 60 000 € et la rétention des fonds saisis, i. revenus non qualifiés (382 000 €). Soit, au total, près d’un million d’euros. Ces pourparlers sont attendus le 22 mars.