La décision était attendue depuis des semaines par des centaines d’individus vivant dans la zone de 30 km traversée par les violentes tempêtes de neige des 20 et 21 juin, en Ribéracois et Double. Au total, les intempéries avaient touché 55 communes. L’Etat a publié ce jeudi 11 août au Journal officiel un arrêté qui reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour 25 communes sinistrées, et uniquement pour les coulées de boue et les inondations.
Les communes de Biras, Bourdeilles, Brantôme-en-Périgord, Celles, La Chapelle-Faucher, Eygurande-et-Gardedeuil, Grand-Brassac, La Jemaye-Ponteyraud, Lisle, Mensignac, Montagrier, Ribérac, La Roche Chalais, Saint-Aulaye -Puymangou, Saint-Privat-en-Périgord, Saint-Front-d’Alemps, Saint-Just, Saint-Martin-de-Ribérac, Saint-Méard-de-Drône, Saint-Pierre-de-Côle, Saint-Victor , Servanches, Vanxains, Villetoureix, Échourgnac sont concernés.
Les dégâts de la grêle à la charge des assureurs privés

L’arrêté interministériel précise que « les dommages causés par la grêle et le vent violent sont exclus de la garantie « Catastrophes naturelles ». Ils sont couverts par la garantie « tempête, neige et verglas » des contrats d’assurance dommages aux biens ». Autrement dit, la grêle et les tempêtes étant assurables, ce sont les assurances privées des particuliers qui devront couvrir les dommages aux toits et aux fenêtres. Les dommages aux cultures des agriculteurs ne sont pas non plus pris en compte.
L’état de catastrophe naturelle a été institué par l’Etat en 1982. Cela permet précisément d’indemniser les sinistres non couverts par les assureurs traditionnels. Les habitations touchées par des coulées de boue à l’entrée de la commune de Vanxains, par exemple, pourront prétendre à une indemnisation automatique, à condition d’avoir souscrit une assurance multirisques habitation ou auto. L’État indemnisera les propriétaires par l’intermédiaire des banques. Les particuliers disposent d’un délai de 10 jours pour déposer auprès de leur assurance à compter de la date de publication de l’arrêté.