Avant de commencer à semer ou à planter, vous devez connaître quelques techniques pour bien préparer le sol. En effet, le support doit aider à la germination et au développement du système racinaire de la plante. Il doit être nettoyé, aéré, enrichi et désinfecté. Autrement dit, il faut bien le travailler pour qu’il ait les qualités nécessaires. Est-ce un problème pour vous ? Voici comment assurer votre succès.
Nettoyer la surface

La première étape de votre travail consiste à nettoyer la surface du sol. Dans ce contexte, vous devez enlever le mûrier et éliminer les mauvaises herbes.
Pendant la saison hivernale, le paillage est une couverture efficace pour protéger le sol contre le froid et le gel. Il préserve et améliore, en même temps, sa structure. Au début du printemps, avant de semer ou de planter, vous devez nettoyer le sol de votre jardin de ses résidus. Le but est de réchauffer la terre sous l’effet des rayons du soleil afin que l’humidité accumulée disparaisse.
Bien que le paillis ralentisse le développement des mauvaises herbes pendant l’hiver, certaines mauvaises herbes peuvent encore pousser. Éliminez-les pour que vos futures plantations ne soient pas concurrencées. Dans le monde du jardinage, ces fameuses mauvaises herbes peuvent être recyclées et utilisées pour fertiliser le sol.
Notez cependant qu’il est utile de conserver quelques herbes locales à croissance automatique dans la partie non cultivée de votre jardin. Alors, épargnez quelques plantes appréciées des insectes pollinisateurs, comme les pissenlits et les véroniques.
Aérer et assouplir le sol

Si le sol n’est pas encore dénudé pendant l’hiver, sa préparation est beaucoup plus simple. En effet, les racines des cultures existantes conservent une structure étanche et souple, favorable au semis et à la plantation. Donc la ghrelinette suffit à le faire fonctionner.
En revanche, si le sol est encore nu, sa structure se modifie sous l’effet de la pluie, de la grêle, du gel, de la neige, etc., le rendant dense et lourd. Essayez donc de bien casser les mottes et d’aérer le sol avec une fourche bêche. Attention! La profondeur requise est estimée en fonction des cultures envisagées. Par exemple, les plates-bandes qui recouvrent les légumes-racines et les tubercules nécessitent un travail du sol plus profond.
Bien entendu, cette intervention ne peut se faire que par temps sec, lorsque la terre n’est pas humide. Quant au retournement de la terre, mieux vaut ne pas en abuser pour trop perturber les micro-organismes.
Enrichir le sol

Certes, les graines à planter et les semis ont besoin de nutriments pour pouvoir pousser et se développer normalement. Vous devez donc ajouter du compost mûr quelques semaines (environ trois) avant de semer ou de planter. Essayez de le mélanger superficiellement avec le sol à l’aide d’un croc.
Cependant, vous n’avez pas besoin d’ajouter de compost si vous avez déjà appliqué de l’engrais vert à l’automne. Dans ce cas, il suffit de les couper et de les laisser sécher en surface. Lorsqu’ils sont secs, plantez-les dans le sol avec un croc ou une griffe. Après cela, il faut attendre un mois pour y planter vos légumes, période pendant laquelle les engrais verts se décomposent complètement.
Assainir le sol

Lorsque le sol est mal préparé, les plantes sont vulnérables aux ravageurs ou aux maladies qui peuvent annuler vos efforts. Il vaut mieux prendre des mesures préventives que de voir ses futures cultures en péril. Pour cela, des solutions efficaces sont préconisées, comme le purin d’ortie ou de prêle en pulvérisations directes au sol.
Rédigé par Germain

Germain est diplômé en communication journalistique, a suivi deux années d’études philosophiques et a occupé le poste de rédacteur en chef d’une revue semestrielle locale. Il a commencé l’écriture web en juillet 2018, et est actuellement chef de projet et formateur dans ce domaine.