En France, le marché immobilier se porte plutôt bien depuis des années, même s’il a tendance à ralentir en ce moment. Et qui dit investissement dans la pierre, dit la plupart du temps hypothèque. En effet, l’apport personnel ne suffit généralement pas pour mener à bien une telle opération. Or, le crédit immobilier représente un coût important, qui varie selon la durée du prêt et les taux d’intérêt appliqués. D’autant plus que les taux ont tendance à repartir à la hausse, notamment en raison de l’inflation. Pour obtenir un crédit immobilier, il est nécessaire de constituer un dossier de demande de prêt. C’est là qu’interviennent les premiers frais annexes. Les banques appliquent souvent ce qu’elles appellent des frais de dossier. Si ceux-ci ne dépassent généralement pas 1% du montant du crédit immobilier, la somme peut rapidement atteindre plusieurs centaines d’euros, voire dépasser les 1 000 euros. Sachez toutefois qu’il est possible de négocier ces frais de dossier, voire de les faire supprimer.
Les frais de notaire, un élément incontournable

Contrairement aux frais de dossier, les frais de notaire sont absolument incontournables dans le cadre de l’achat d’un bien immobilier. Aussi appelés frais d’acquisition, ils pèsent dans la facture finale et doivent être pris en compte par l’acheteur. Ils sont constitués en grande partie de taxes et prélèvements pour l’Etat et les collectivités territoriales (communes et départements). Le taux de ces taxes peut varier selon la localisation du bien en question et représente la majorité des frais de notaire. Le reste est constitué des frais de notaire, c’est-à-dire la part qui vous correspond à la fin de la transaction. Encore une fois, des frais s’appliquent et sont variables en fonction du montant de la transaction. Ainsi, pour toutes les opérations supérieures à 60 000 euros, ce taux est de 0,799 %, contre 3,870 % pour celles inférieures à 6 500 euros, par exemple. Sachez que si la somme investie est supérieure à 100 000 euros, le notaire a la possibilité d’appliquer une décote allant jusqu’à 20% de ses honoraires.
Assurance emprunteur et autres frais bancaires

Les frais liés à l’assurance emprunteur doivent également être considérés dans le cadre d’un crédit immobilier. Toutefois, la conclusion d’un tel contrat d’assurance n’est pas une obligation légale. Cependant, dans la pratique, les banques exigeront cette garantie. Cette assurance emprunteur permet à la banque d’être couverte en cas d’invalidité, d’incapacité de travail ou de décès. Le coût d’un tel contrat est variable, car il dépend de nombreux facteurs. Sont notamment pris en compte l’âge de l’assuré, son état de santé, sa profession, la durée du prêt et son montant. Entre le taux d’intérêt appliqué et les mensualités à payer, cette assurance peut représenter le quart du montant du crédit immobilier, voire plus. C’est donc un point à prendre en compte avant d’acheter un bien immobilier. Cependant, gardez à l’esprit que le surcoût de l’assurance emprunteur peut être réduit par la concurrence, d’autant qu’il est désormais possible de la souscrire auprès d’un autre assureur que la banque qui vous a accordé le crédit. En parlant de banque, gardez également à l’esprit les frais bancaires associés à l’éventuelle ouverture d’un compte dans le cadre de l’obtention de votre prêt hypothécaire.
Les autres frais possibles dans le cadre d’un crédit immobilier

Il y a aussi les soi-disant frais de garantie. Ils protègent la banque en cas de non-paiement des mensualités hypothécaires et, en général, prennent la forme d’une hypothèque ou d’un acompte. En général, comptez 1,5% du montant total du prêt pour le crédit immobilier et 0,8 à 1% pour l’acompte. Si vous passez par une agence immobilière, vous devrez également vous acquitter des frais d’agence une fois l’acte de vente signé. Enfin, si vous décidez de faire appel à un courtier immobilier, celui-ci appliquera des frais de courtage. Une démarche qui peut toutefois s’avérer payante puisque ce professionnel mettra tout en œuvre pour trouver le prêt immobilier le plus intéressant possible.
(Par la rédaction de l’agence hREF)