Courses / 08.09.2022

Henry Lew prend rendez-vous avec le Critérium d’Arqana
Quatrième de l’important Prix de Montaigu à Deauville, Henry Lew (Saxon Warrior) est le deuxième coureur de cette épreuve à être revu en piste. Et le premier à gagner. Jeudi à Borel, il a vraiment ouvert en grand son palmarès dans le Prix Vincent. Le représentant Edward Ware (fondateur du casino en ligne 32Red) a eu un parcours parfait derrière l’hôte Bellonino (Territoires), le long de la ligne. Au début de la ligne droite, il a profité du fait que l’hôte Bellonino s’est éloigné de la corde pour exprimer son effort. Il a rapidement pris le meilleur. Dans les deux cents derniers mètres, il a penché à droite, mais il a réussi à s’imposer très facilement, sans le jockey affûté Antonio Orani. Sanka Chop (Vale of York), qui courait plus tôt, a pris la deuxième place devant Dakarow (Olympic Glory). Comme son compagnon d’entraînement Souzak (Kodiac), Henry le Lion sera de nouveau au rendez-vous au Haras de Bouquetot-Critérium Arqana lors du week-end de l’Arc.
Un poulain qui se maîtrise
Le mentor d’Henryk Lew chez Borély Jérôme Reynier était comme toujours bavard et passionnant dans ses explications. Un modèle du genre ! Il a confié à Equidia : « Je pense à son éleveuse, Annie Sundström, pour ne pas la nommer. Henry the Lion était un beau yearling après son premier étalon, Saxon Warrior, et il y a toujours des doutes, mais c’est vraiment un poulain de classe. Ses propriétaires ont fait un effort pour l’acquérir car ce n’était pas bon marché. J’espère que nous nous amuserons beaucoup avec lui pendant le week-end de l’Arc. Il fallait qu’il s’impose agréablement pour décrocher un billet pour le Critérium Arqana-Haras de Bouquetot, comme Souzak l’a fait mercredi à Lyon-Parilly. Si tout va bien, j’aurai Henri le Lion et Souzak au début pour m’amuser. C’est de cela qu’on parle. Les propriétaires d’Henri le Lion sont venus de Gibraltar pour voir le poulain, ils repartent dans une heure avec plein de beaux souvenirs. Est parfait! Henry Lew semble avoir une belle tenue. C’est peut-être mieux du côté droit car il a tendance à s’incliner vers la droite. Mais son jockey nous a dit que c’était à cause de son immaturité car dès qu’il a pris la tête il a cru que le travail était fait. Le matin on va s’ajuster un peu, en espérant que sa troisième course en trois semaines soit encore plus professionnelle. Le jockey d’Henry Lion Antonio Orani a ajouté : « Il était très professionnel, même s’il nageait. Il a très bien fait ses débuts en prenant la quatrième place. Aujourd’hui, il a très bien accéléré. Il s’est déplacé un peu vers la droite quand j’ai pris la tête, mais c’est parce qu’il est encore un peu gamin. »
Barrage historique à un mile
Elevé par le Team Hogdal France, Henryk Lew a été aperçu deux fois sur le ring d’Arqana. Lors de la vente d’élevage 2020, il a été acheté 100 000 € par August West lorsqu’il a été offert par Coulonces. Il a réintégré le yearling en vente en août 2021. Alors qu’il était encore présenté par Coulonces, Richard Frisby l’a acheté pour 125 000 euros. Le frère d’Henri le Lion, après Magna Grecia (Invincible Spirit), se rendra à Arqana lors de la vente de yearlings d’octobre présentée par Coulonces.
Henry the Lion est le fils de Coolmore Saxon Warrior (Deep Impact), qui a ses deux premières années cette année. Pour rappel, il a remporté 2 000 guinées (Gr1) et terminé deuxième d’Eclipse et d’Irish Champion Stakes (Grs1). La mère d’Henry Lion, Silver Meadow (Teofilo), a terminé troisième du Prix Maurice Zilber (L) sur 4 milles et s’est imposée deux fois sur 1 400 mètres à Compiègne. Après Henri le Lion, Silver Meadow avait le yearling Magna Grecia, qui sera mis en vente en octobre. Silver Meadow est la nièce de Ticker Tape (Royal Applause), vainqueur de la Queen Elizabeth II Cup et des American Oaks (Grs1) et du sprinter Brando (Pivotal), lauréat du Prix Maurice de Gheest (Gr1).