Replantation et métissage : des tendances méconnues

Il existe de nombreuses techniques en matière de jardinage, et parfois on peut même parler de méthodes. Certaines techniques comme la rotation des cultures sont indispensables et largement pratiquées car elles se justifient aisément : par exemple, cultiver des espèces d’une même famille botanique, sensibles à certains virus ou parasites, d’année en année pour les voir affectées par les mêmes ravageurs . qui est resté dans le sol. Au contraire, l’association ou la combinaison des cultures est souvent sujette à débat car les points de vue souvent divergents sur les effets positifs ou négatifs de la proximité restent très empiriques.

Xavier Mathias, maraîcher bio et formateur, parle de contre-plantation et de superposition dans son livre, Produire des légumes en hiver voire sans abri*, rappelant que ce sont des méthodes bien connues utilisées par les maraîchers franciliens depuis la fin de France. le 18ème siècle. Elles nécessitent toutes deux de choisir des légumes ayant sensiblement la même saisonnalité et les mêmes exigences culturales (sol, exposition, eau). Qu’est-ce que c’est exactement ?

La contre-plantation des cultures potagères

L’anti-plantation est la plantation de deux cultures différentes sur la même rangée en face l’une de l’autre. Cela peut être fait en même temps ou installé l’un après l’autre. Par exemple, pour les légumes d’hiver, la mâche peut être cultivée entre les plants de poireaux après leur dernière butte. Tout le monde y gagne, un peu comme du donnant-donnant, puisqu’avec leur hauteur, les poireaux vont protéger la mâche des rayons du soleil un peu trop forts, et la mâche va éviter que le sol ne reste à nu, limiter le développement des mauvaises herbes. et bureau de paillage noté.

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En optimisant les petites parcelles avec des plantations assez denses pour couvrir le sol et augmenter la production, la permaculture n’apporte rien de plus.

Il convient de noter qu’il y a toujours une culture principale qui fait l’objet de soins appropriés en termes d’irrigation et de fertilisation – les poireaux dans l’exemple ci-dessus – et la culture secondaire – la mâche – qui est ajoutée pour protéger la terre en la prévenant. depuis laissé nu.

Bien que la plantation d’accompagnement soit un sujet controversé, vous devez associer des cultures de contre-plantation avec lesquelles vous avez observé, ou sont bien connus, une bonne relation, mais il s’agit avant tout d’une bonne récolte à réaliser. , racines profondes/peu profondes, végétation inclinée/verticale, végétation lente/rapide, etc.).

Le chevauchement des cultures potagères

Le chevauchement s’apparente à une contre-plantation échelonnée, basée sur une combinaison d’une culture tardive avec d’autres cultures dès le début de la saison suivante. Par conséquent, la plantation de la deuxième culture a généralement lieu lorsque la production de la première culture est déjà à maturité ou même presque terminée.

Pour prendre un exemple, en fin d’été voire en début d’automne selon les régions, lorsque les plants de tomates arrivent en fin de course au potager, planter des choux pommés ou des épinards entre les plants leur sera bénéfique : dans le lumière. l’ombre des tiges de tomates, elles auront le temps de s’enraciner (si les limaces se détournent !) puis elles profiteront pleinement du soleil de l’automne après arrachage des tiges végétales. La même chose peut être pratiquée notamment en ce qui concerne la plantation de laitue entre les pattes des poivrons qui se terminent au début de la récolte.

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Avec l’optimisation de cet espace il est possible d’augmenter la productivité d’un petit potager, grâce aux récoltes qui se succèdent très rapidement sans avoir besoin de retravailler le lit entre chacune.

Un plan du potager et une planification : une nécessité

Comme on le sait, si vous dessinez un plan de votre potager dans un carnet de jardin qui comprend le planning des semis et plantations à faire au fil des saisons, vous pouvez optimiser vos récoltes, sans que le moment ou l’emplacement libre ne contribue à manquer une telle plantation. . .

En tenant compte des contraintes de rotation des cultures, de climat, de type de sol, de temps disponible et de surface, il est possible de tirer le meilleur parti du moindre espace dans le potager pour obtenir le maximum de légumes, y compris en hiver. Le livre cité plus haut s’avère précieux pour la réussite de cet exercice « théorique » et détaille plus de 40 légumes d’hiver.

* Éditions Ulmer – 126 pages – 22 septembre 2022 – 15,90 €