Retrouvez ci-dessous, à Cosne-sur-Loire, des solutions pour améliorer le système de santé existant

Les professionnels de santé et les élus du territoire, en collaboration avec l’ARS, ont travaillé sur les moyens d’améliorer le modèle de santé existant.

Dans le cadre du Conseil national de relance (CNR), l’Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté (ARS) organise des réunions des collectifs territoriaux, en relation avec les arrangements préalables, les élus, le réseau d’assurance maladie et les instances de la démocratie sanitaire , Les vendredis de la santé.

Des réflexions sur quatre thématiques

Vendredi 25 novembre, l’événement s’est déroulé au Palais de Loire à Cosne-sur-Loire avec un nombre de participants satisfaisant pour les organisateurs. Élus, professionnels de santé, salariés de l’ARS, ont travaillé en ateliers, sur quatre thématiques : attractivité pour les professions de santé, prévention, continuité des soins non programmés et accès à un médecin traitant ou à une équipe soignante.

De ces 1h30 de réflexion ont émergé des propositions générales dont certaines à saveur régionale. Comme faire appel à l’ancienne Miss France qui exerce dans le domaine médical ou à Sophie Adenot, l’astronaute, ou des influenceuses reconnues nationalement comme « ambassadrices de l’action ».

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La motivation des candidats aux professions de santé doit être priorisée sur le dossier ou les notes des participants qui souhaitent que la formation de proximité soit privilégiée pour mieux fidéliser les jeunes aidants, qui doivent bénéficier d’un réel encadrement durant leur formation.

« 30 % arrêtent après leur premier stage, car ils sont laissés seuls faute de personnel. Marie-France Lurier, la maire de Donzy, a lancé l’idée de créer une école d’aide à domicile.

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Il faut nous donner les moyens et l’équipement

Côté prévention, il a été recommandé de mettre en place un bilan de santé, dès l’enfance, et ce, tout au long de la vie. « C’est important », assure Michel Serin, médecin généraliste à Saint-Amand-en-Puisaye. Pour cela, « il faut nous donner les moyens et le matériel. C’est-à-dire du temps professionnel pour le repérage et les outils. »

« Les espaces mobiles pourraient desservir les populations des zones reculées et rurales », permet Régis Dindaud, délégué départemental de l’ARS, qui évoque la difficulté de trouver des porteurs de projets. La création d’un numéro de téléphone local pour orienter les patients selon l’urgence de leur problème a été évoquée.

Les Nivernais invités à partager leurs idées sur l’amélioration du système de santé

Au bout du fil, « quelqu’un qui connaît le territoire et peut mieux orienter les patients ». Il serait donc nécessaire d’améliorer la coordination entre les professionnels de la santé. Une prise en charge à 100% a également été demandée pour la téléconsultation.

A l’issue de cette rencontre, Christine Roy, infirmière libérale à Donzy, a trouvé que « c’était bien. Vous devez commencer par quelque chose. C’est une bonne démarche que de venir nous renseigner, nous les gens de terrain. Il y avait une bonne représentation de la population. Élus, professionnels de santé. Maintenant j’attends de voir le résultat. »

Maintenant, ils attendent de voir le résultat

Perrine Goulet, la représentante adjointe, qui sera présente au troisième et dernier meeting du Nivernais, le vendredi 2 décembre à Nevers, mettra toutes ces recommandations à la hauteur de François Bayrou, secrétaire général du CNR. « C’est intéressant de chercher des solutions concrètes, mais il faut faire un interrogatoire à froid. »

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Le parlementaire, qui se rend régulièrement dans les établissements de santé, souhaite « qu’on soit à l’écoute des professionnels de santé. La qualité de vie au travail est importante. « Elle demande, par exemple, que des chambres pour les parents soient faites notamment dans les chambres doubles, qui sont fermées à la maternité de Nevers, pour accueillir les couples cosnois.

« Nous avons construit ensemble un modèle idéal », reconnaît Michel Serin, membre du conseil territorial de santé. « Il ne reste plus qu’à tout mettre en place. »

« Les propositions seront synthétisées ensemble », précise Régis Dindauc. «Le Conseil territorial de la santé la considérera comme la plus haute priorité. »