Santé publique France lance une campagne contre l’addiction aux paris sportifs

Les paris sportifs sont actuellement l’un des plus gros problèmes en France. « Le pari n’est pas rien ». C’est le nom de la campagne lancée par Santé Publique France pour sensibiliser. Ce n’est pas le jeu lui-même qui est le problème, mais plutôt les problèmes de dépendance. La promotion se termine le 22 novembre 2022.

Les Français sont de plus en plus enclins à jouer. Les paris sportifs ont augmenté de plus de 37 % entre 2014 et 2019 chez les adultes. Pendant cette période, ils ont pris la deuxième place, après la loterie.

Le jeune public a également augmenté en nombre ces derniers temps. La moitié des joueurs ont entre 18 et 25 ans. Prolongée jusqu’à 35 ans, la statistique monte à 72 %. Les chômeurs et les personnes issues de milieux défavorisés sont fans de ces jeux d’argent. D’où le zèle de Santé publique France à vouloir réduire cette pratique avant le début de la Coupe du monde de football.

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Des troubles liés à l’abus des paris sportifs

Les accros aux paris sportifs ont souvent du mal à arrêter de jouer. Le service info joueurs apporte ainsi une aide aux candidats qui s’intéressent aux problèmes de jeu. Le service a reçu 3 635 demandes en 2021. Elles proviennent :

Les appels portent généralement sur trois critères. La moitié d’entre eux concernent des problèmes financiers (26%) et la maladie (24%). Le reste est dû à la dépendance et à l’incapacité d’arrêter les paris sportifs.

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Ceux-ci ne sont pas seulement addictifs mais ont également des effets négatifs tels que :

Cette pratique a aussi des conséquences graves : endettement excessif, problèmes sociaux, troubles mentaux et même suicide parfois. Les joueurs ont besoin d’un suivi médical et/ou psychologique, selon le cas. Il faut s’assurer que leur mutuelle couvre les maux constatés.

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L’urgence de la situation

La dépendance découle d’une victoire, suivie d’une défaite, puis d’un autre succès pour encourager le joueur. Alimenté par l’espoir, il parie plus d’argent et finit, sciemment ou non, par s’endetter. Viennent ensuite les autres conséquences telles que l’anxiété, l’éclatement de la famille et la dépression totale.

Santé publique France vise la saison pré-Coupe du monde avec raison. Les enjeux sont plus grands à chaque nouvel événement sportif. Leur montant était de 141 millions d’euros pour l’Euro 2016. Pour l’Euro 2021, ce chiffre a pratiquement triplé : 434 millions d’euros en jeu.

L’effort moyen augmente également à chaque fois, passant à 2,8 fois plus en cinq ans. De plus, 15 % des parieurs sportifs risquent de se tourner vers le jeu problématique.

La campagne « Parier n’est pas rien » prend différentes dimensions. L’objectif n’est pas seulement de sensibiliser, mais surtout de stopper les pratiques néfastes. L’agence travaille depuis des années, pas seulement maintenant, pour aider, écouter et envoyer des messages aux personnes touchées. La diffusion vidéo fait partie des nouveaux moyens de communication intégrés à l’exploitation.