Une semaine par an, Arthur quitte l’Ain pour se ressourcer à nouveau avec quelques amis d’enfance. L’atout principal du lieu ? « Il n’y a pas de réseau mobile. Vous pouvez entendre les mouches voler. Ce photographe indépendant, spécialisé dans la prise de vue d’œuvres d’art, se protège donc pendant quelques jours des sollicitations de ses clients.
Cependant, la bulle n’est pas étanche. Un jour, à la mi-juillet, le responsable de l’entreprise qui l’emploie lui demande par mail de le contacter au plus vite par téléphone. « J’ai réussi à trouver internet dans la ville, je l’ai appelé, et il m’a dit : ‘Pour le projet, j’ai pensé à ça, ça…’ Il réfléchissait juste dans son coin ! Cette traduction était prévue pour fin septembre , heureusement il n’y avait rien d’urgent. »
Au réveil, en vacances, en congé maternité… Lucie (prénom changé), avocate pénaliste, consulte ses mails tous les jours. Il a créé son propre cabinet et il ne peut pas laisser le client s’en tirer. « Quand je suis avec mes enfants et que je vois un e-mail qui me dérange, j’ai l’impression que ça fait gagner du temps. C’est trop pour moi. En août, Lucie doit passer en jugement, et elle sait que ses préparatifs lui coûteront du temps libre. Sa compagne, également avocate, est sous le même lien permanent ; leur fille de 3 ans et demi leur enlève le téléphone.
« Le travail n’est plus des ‘heures de travail' » : ils sont passés à la semaine de quatre jours
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