Philippa Roxby&# xD ;
Journaliste sur la santé de la BBC
Selon une nouvelle étude, les activités de renforcement musculaire, telles que l’haltérophilie, devraient faire partie de la routine d’exercice hebdomadaire d’une personne âgée.
Des chercheurs américains ont découvert que les personnes qui pratiquaient des exercices d’aérobie et de musculation étaient plus susceptibles de vivre plus longtemps que celles qui ne pratiquaient que l’un ou l’autre.

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Mais vous n’êtes pas obligé d’aller à la salle de sport : vous pouvez également porter de gros sacs à provisions, creuser dans le jardin et faire du pilates.
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L’importance du muscle
Les deux types d’activité sont indiqués selon les recommandations en vigueur.
Le NHS, le système de santé publique du Royaume-Uni, conseille aux adultes de plus de 65 ans d’être physiquement actifs tous les jours et de s’engager dans des activités pour améliorer leur force, leur équilibre et leur flexibilité au moins deux fois par semaine.
Elle recommande également au moins 150 minutes d’activité d’intensité modérée par semaine, ou 75 minutes d’activité d’intensité vigoureuse si vous êtes déjà actif.
On sait qu’une augmentation constante de la fréquence cardiaque rend les gens de plus en plus sains et contribue à prolonger leur vie.
Mais on sait peu de choses sur les effets de la musculation ou du renforcement musculaire sur l’espérance de vie.

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L’étude américaine, publiée dans le British Journal of Sports Medicine, a interrogé plus de 150 000 personnes dans la soixantaine et la soixantaine sur leurs habitudes d’exercice, puis les a suivies.

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Les chercheurs ont découvert que les participants qui faisaient 150 minutes d’exercice modéré par semaine vivaient plus longtemps que ceux qui n’en faisaient pas, mais ceux qui combinaient des exercices aérobiques réguliers avec des activités de renforcement musculaire une ou deux fois par semaine étaient encore meilleurs.

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Ils étaient 47% moins susceptibles de mourir de toute cause, à l’exception du cancer, au cours des neuf prochaines années, par rapport aux personnes qui n’étaient pas actives.

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L’haltérophilie à elle seule réduit le risque de 9 à 22 % et l’exercice aérobique à lui seul de 24 à 34 %.

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La marche rapide, la course, le vélo et la natation sont des exemples d’exercices aérobiques qui font travailler le cœur et les poumons.
L’étude a également révélé que les femmes bénéficiaient davantage de l’haltérophilie que les hommes.