Investir dans la pierre est désormais à la portée de toutes les bourses. Véritable valeur refuge, surtout en pleine crise, le marché immobilier reste l’un des investissements préférés des Français. Si ce type d’investissement est habituellement réservé à certains portefeuilles fortunés, une start-up occitane veut désormais le démocratiser. Fondée par Grégory Haddad et Damien Andrieu, la start-up Tokim vient de lancer une solution qui permet d’investir dans des projets immobiliers de 20 à 50 000 €, pour un rendement moyen compris entre 5% et 7%.
« Avec mon associé Grégory Haddad nous nous sommes lancés dans les investissements immobiliers il y a quelques années, mais nous nous sommes vite retrouvés bloqués, car malgré la bonne rentabilité, l’encours auprès des banques était important, il n’était donc plus possible de débloquer de nouvelles lignes de crédit sans vendre un de nos biens », explique Damien Andrieu, de la ville de Revel. Une situation qui a poussé les deux entrepreneurs à trouver une solution pour continuer à investir sans attendre l’amortissement de leurs précédentes acquisitions. « Il fallait donc se mettre ensemble. C’est là qu’est née l’idée de Tokim », poursuit le fondateur.
Concrètement, Tokim est une plateforme digitale qui fédère différents projets d’investissement immobilier locatif. « Le but n’est pas d’acheter et de revendre, ce n’est pas un site marchand d’immobilier », rappelle Damien Andrieu. Par ailleurs, les investisseurs ne détiennent pas d’actions comme c’est le cas avec un FCPI (Fonds Professionnel d’Investissement en Capital). « C’est un contrat (7 ans en moyenne) qui nous lie aux contribuables et dans lequel nous nous engageons à leur verser une partie du loyer et de la plus-value éventuelle à la revente », explique le fondateur. Une part proportionnelle de l’investissement initial. « Pour chaque projet on se donne trois mois pour lever les fonds. L’argent est assuré grâce à un prestataire spécialisé, il ne sera débloqué qu’une fois l’objectif atteint », rassure-t-il.
Côté projets, la start-up privilégie les investissements dans les villes moyennes. « C’est là que vous obtenez les meilleurs rendements », se souvient-il. Et c’est à Carmaux, près de la ville d’Albi, que Grégory Haddad et Damien Andrieu commercialiseront leur premier bien. Coût du projet : 613 000 euros.