Outre la volatilité des prix, ce qui caractérise l’industrie de la cryptographie et effraie parfois les débutants, c’est la difficulté à détecter les faux projets. Une compétence que possèdent les investisseurs aguerris mais accessible à tous au-delà des apparences. Il existe donc des signes par lesquels tout investisseur peut éviter de rester bloqué.
Ces alertes rouges que l’investisseur averti n’ignore pas
Lors d’un espace Twitter qu’il a eu avec l’armée américaine début janvier, Gary Gensler, le président de la Securities and Exchange Commission (SEC), a parlé du marché de la cryptographie et des risques qui y sont associés. À cette occasion, il a donné quelques signes avant-coureurs indiquant qu’un projet de cryptographie est probablement une arnaque montée de toutes pièces.
Les investisseurs débutants ignorent généralement ces signaux par négligence ou par ignorance. Mais essentiellement, ce sont des principes d’investissement fondamentaux que les investisseurs expérimentés n’ignorent jamais. Selon l’explication de Gensler, il y en a au moins trois.
Le premier est l’incapacité du projet crypto à fournir une documentation transparente, qui explique simplement le plan qui sera suivi pour atteindre les objectifs. Le deuxième signal consiste en l’incapacité des initiateurs à établir la conformité de leur initiative avec la réglementation applicable. De plus, si ces derniers mettent en place des mécanismes qui promettent des rendements élevés, par exemple, la vigilance s’impose.
« Si quelque chose semble trop beau pour être vrai, ce n’est généralement pas vrai », a déclaré Gensler.
L’industrie des cryptos, le « Far West » ?
L’intervention du patron de la SEC décrit l’industrie de la cryptographie comme un environnement cynique, où la loi du plus fort prévaut. Il y a plus de 15 000 cryptos en circulation aujourd’hui, qui pourraient s’effondrer du jour au lendemain. Selon Gary Gensler, cela sera largement dû au faible niveau d’ingérence de l’État dans ce secteur.
« La plupart [des cryptos, Ndlr] ne sont pas conformes aux lois sur les valeurs mobilières alors qu’elles devraient l’être. C’est le Far West », a lancé Gensler.
Pour la commissaire de la SEC, Caroline Crenshaw, qui a également participé aux échanges, « il est important de comprendre que la cryptographie est nouvelle et spéculative » et que les protections des investisseurs sont relativement faibles. En effet, la majorité des entreprises ont choisi de ne pas se soumettre aux exigences de la SEC.
Cette position du policier boursier dans l’industrie de la crypto pourrait en partie expliquer sa brutalité à refuser la plupart des demandes de conversion d’ETF que lui adressent les entreprises. Un choix qui lui vaut actuellement plusieurs procès.
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Loin de freiner mon enthousiasme, un investissement raté dans une crypto-monnaie en 2017 n’a fait qu’ajouter à mon enthousiasme. J’ai donc décidé d’étudier et de comprendre la blockchain et ses nombreuses applications et de transmettre des informations sur cet écosystème avec ma plume.