Après avoir été en phase d’essai pendant deux ans, la carte numérique spéciale sera utilisée dans la collectivité en 2023. Elle permettra, pour ceux qui le souhaitent, de remplacer la carte plastique par une demande de chargement.
Avoir votre carte spéciale dans votre smartphone arrive bientôt. Il était déjà en phase de test depuis deux ans et sera désormais progressivement déployé dans toute la région entre 2023 et 2026.
En effet, la carte plastique verte peut être remplacée par une application qui sera téléchargée sur votre téléphone, appelée « apCv » pour « application carte spéciale » et fera le même travail. Pour vous inscrire, vous devez vous munir de votre carte spéciale et de votre pièce d’identité. Lorsque vous allez chez le médecin, au lieu d’apporter votre carte, il vous suffit de toucher votre smartphone sans toucher au mode, ou de donner un QR code que le médecin pourra scanner.
Pour les têtes en l’air, cela vous aide à ne pas oublier une carte importante car vous avez généralement toujours votre téléphone avec vous. Donc moins de feuilles de soins, des remboursements plus rapides, quels que soient les besoins de l’assurance maladie.
Nous évitons tout contact physique avec le médecin (donnez votre carte, reprenez-la, ça marche en cas d’épidémie). Il y aura également des fonctionnalités supplémentaires, par exemple chacun pourra consulter tous ses reçus médicaux dans l’application. Enfin, elle peut même être prêtée, si par exemple les grands-parents emmènent leur petit-enfant chez le médecin mais que la carte importante reste chez les parents.
Vers la fin du portefeuille?
Que se passe-t-il si l’utilisateur perd son smartphone ? Pas de panique car il y aura généralement un système d’authentification à deux facteurs, avec un mot de passe et l’envoi d’un sms. Même en cas de vol, cela limite les risques : il vous suffit de télécharger l’application sur votre nouveau smartphone. De plus, aucune donnée de santé ne sera stockée.
Ce qui se passe, c’est la fin du portefeuille. Paiement par smartphone, carte spéciale numérique et carte d’identité électronique instantanée, notamment avec l’application « France Identité ». Ce dernier est déjà disponible en version d’essai pour 5 000 personnes. En fin de compte, il sera utilisé pour prouver votre identité et faire vos preuves dans de nombreuses situations.
Il peut s’agir de démarches en ligne dans un premier temps : faire une procuration, ouvrir un compte bancaire, préparer une hospitalisation ou encore déclarer ses impôts. Il vous suffit d’ouvrir l’application, qui sera une version numérique de la carte papier, et d’entrer le code. Dès que vous déverrouillez votre smartphone, vous serez reconnu automatiquement.
Il est également possible d’envoyer un jeton d’identification à usage unique, par exemple louer une maison ou ouvrir un compte bancaire. Cela évite de regarder votre carte papier, d’avoir des scans qui se promènent dans la nature, même sur l’ordinateur ou les mails.
Validé par la Commission nationale de l’informatique et des libertés
Existe-t-il des menaces à la vie privée ? Pour certains, en ce qui concerne l’identification électronique, ils pensent que c’est une autre étape vers la surveillance sociale de masse et le suivi de la population.
Tout d’abord, ces cartes numériques ne seront pas obligatoires, en tout cas elles ne sont pas prévues pour le moment. Ensuite, toutes les données seront stockées dans la carte physique et dans le téléphone. Rien ne sera stocké sur le serveur connecté à l’application. La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), presque tatillonne en général, a confirmé le projet. Concernant la carte spéciale, dans la première version de l’application, il n’y aura pas de données biométriques pour ouvrir l’application (empreintes digitales ou reconnaissance faciale), ce qui serait plus efficace pour prévenir la fraude et l’usurpation d’identité.